Prochaine réunion : 16 mars 2024 Assemblée générale

Dernière mise en ligne : HOFFEN - Registre Paroissiaux

Adresse

3, rue de la Dîme 67110 Griesbach

Horaires d'ouverture

Lundi et jeudi de 17h à 19h

Contact

Téléphone : 03 88 90 31 41
Courriel : mairiegriesbach[a]gmail.com

Maire-Délégué :

M. Daniel Muckensturm

mairie griesbach

Arrondissement : Haguenau
Canton : Niederbronn-les-Bains
Commune associé à Gundershoffen
Code commune : 67169

Image

cp griesbach

Collection privée

Aperçu historique

Sur la route de Bitche, avec un moulin sur la Zinsel, a 454 habitants, la plupart luthériens, annexe de Gundershoffen. Les catholiques sont annexés à Mertzwiller.

L’Alsace. Nouvelle description Historique et topographique des deux départements du Rhin, Jean-Frédérique Aufschlager - 1826

Village du Bas-Rhin, arrondissement de Wissembourg, canton de Niederbronn, sur le chemin de Pfaffenhoffen à Surbourg, près de la Zinsel et de la route impériale de Strasbourg à Bitche. Moulin à blé et à huile avec foulon à draps. 453 habitants (127 cath., 323 luth., 3 réf.).

Source : l'Alsace ancienne et moderne ou Dictionnaire topographie, historique et statistique du Haut et du Bas-Rhin (auteur : BAQUOL - Edition entièrement refondue par P. RISTELHUBER - 1865)

Griesbach est partagé, jusqu'au XVIe siècle, entre les Hanau-Lichtenberg, puis les Hesse-Darmstadt (pour un tiers) et la seigneurie de Niederbronn et leurs successeurs, les Ochenstein et les Bitche-Deux-Ponts (pour le reste).  En 1570, le village est entièrement en possession des Hanau-Lichtenberg. Puis la partie qui avait été en possession des Ochsenstein fait l'objet d'un long procès à l'issue duquel elle est attribuée aux héritiers des comtes de Leiningen. La Réforme est introduite à Griesbach en 1564. En 1871, on y compte 399 protestants (74 %) et 141 catholiques  : le recensements de 1962 indique 259 protestants (68 %) et 112 catholiques (29 %) et 10 divers.

R.S.

ENCYCLOPEDIE DE L'ALSACE - Editions Publitotal, Strasbourg, 1985

 

Blason

Griesbach

L'armorial des communes du Bas-Rhin, Strasbourg

Etymologie

als. Griesbàch > "le ruisseau caillouteux ou sablonneux" De l'allemand Grieß "gravier", issu du vieux haut allemand grioz "sable grossier" , suivi de l'allemand -bach "ruisseau". La proximité de la Forêt de Haguenau permet d'accréditer le sens de "sable" pour ce village de défrichement.

Source : La grande encyclopédie des lieux d'Alsace - Michel Paul URBAN

Nos travaux

Dépouillement en cours 

  • registres paroissiaux
  • état civil

Les dépouillements sont consultables dans notre base de données (consultation réservée aux membres).

Vous avez besoin d'aide, n'hésitez pas à contacter notre membre icon-48-contacts, il se fera un plaisir de vous aider.

Commune

En 1789, le village faisait partie pour un tiers du Comté de Hanau, Bailliage de Woerth, dépendant du Landgrave de Hesse-Darmstadt et pour deux tiers de la Seigneurie de Niederbronn dépendant de M. de Dietrich

Source : l'Alsace ancienne et moderne ou Dictionnaire topographie, historique et statistique du Haut et du Bas-Rhin (auteur : BAQUOL - Edition entièrement refondue par P. RISTELHUBER - 1865)

Administration ancienne

souveraineté 1789, royaume de France
1790, Bas Rhin
département 1793, Bas Rhin
1801, Bas-Rhin
1871, Bas-Rhin (Allemagne)
1919, Bas-Rhin
district 1793, Wissembourg
arrondissement 1801, Wissembourg
1871, Kreis Haguenau
1919, Haguenau
canton 1793, Niederbronn
1801, Niederbronn [Niederbronn-les-Bains]
municipalité 1793, Griesbach

Population

Année - Nombre 1841 527 1876 515 1911 486 1962 381
1793 364 1846 524 1881 516 1921 464 1968 375
1800 411 1851 498 1886 495 1926 460 1975 *
1806 431 1856 440 1891 481 1931 446 1982 *
1821 454 1861 453 1896 480 1936 439 1990 *
1831 537 1866 510 1901 498 1946 402 1999 *
1836 562 1872 540 1906 462 1954 388 2006  *

 *  commune fusionnée

Source : Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui

Le nom

ancien(s) Griesbàch
an II 1793, Griesbach
Bull. des Lois 1801, Griesbach

 

Sources : registres paroissiaux et état-civil, divers, dictionnaires, cartes

 Les maires

  Henri Urban
1973 - 1995 Jean JAEGER
1995 - 2008 Guy HEMONET
2008 - Daniel MUCKENSTURM

Paroisse

 

eglise griesbach Eglise Saint Vite, simultaneum

Protestante

Le village, qui accepte la Réforme en 1564, est d'abord annexe de Mertzwiller, pour être rattaché ensuite à Gundershoffen. Le simultaneum introduit en 1685, est toujours en vigueur dans l'église actuelle constuite en 1761.

Episodiquement de Mietesheim et Woerth (source : Adeloch)

Catholique

Annexe de Mertzwiller et Reichshoffen (source : Adeloch)

Annexe de Gundershoffen de 1685-1696 et 1715-1730 - Annexe de Mertzwiller

 

 Source : répertoire du clergé d'Alsace sous l'ancien régime 1648 - 1792 (A262 - AD67)

Les Disparus de la guerre

 Les « Malgré-nous »

 Au cours de la guerre, les pertes allemandes ne cessent d'augmenter. C'est principalement le front de l'Est qui est le plus meurtrier. Il faut donc remplacer ces troupes et maintenir les effectifs. Les volontaires ne sont pas suffisants. Il faudra par conséquent incorporer au sein de la Wehrmacht des soldats non Allemands.

 Le 9 mai 1941, Wagner introduit le RAD (Reicharbeitdients), obligatoire pour les jeunes Alsaciens et Alsaciennes, et qui précède l'incorporation dans les forces armées.

 Par décret du 25 août 1942, le Gauleiter d'Alsace Robert Wagner avait décidé d'enrôler contre leur gré certaines classes d'Alsaciens et Mosellans dans la Wehrmacht, en flagrante violation de la Convention de La Haye. 130.000 jeunes gens originaires des départements du Bas-Rhin, du Haut-Rhin et de la Moselle furent ainsi incorporés de force ! Les protestations de Vichy, faibles, n'auront aucune effet.

 Au total, 100 000 Alsaciens et 30 000 Mosellans (sans oublier les 10 000 Luxembourgeois) furent incorporés de force dans la Wehrmacht. 40 000 d'entre eux sont morts ou portés disparus...

 Des milliers de jeunes Alsaciens fuient la région, malgré l'interdiction et les représailles. Ceux qui sont arrêtés sont envoyés au camp du Struthof où ils sont exécutés. Leurs parents sont internés au camp de Schirmeck puis déportés en Allemagne, leurs biens sont saisis.

 Dès octobre 1943, une ordonnance responsabilise officiellement les familles en cas de désertion. Celles-ci sont transplantées en Silésie, sont condamnées aux travaux forcés, les biens sont également confisqués. Au sein des unités, les Alsaciens-Mosellans qui tentent de se rebeller sont au mieux envoyés en « rééducation » au camp de Schirmeck.

 La plupart des Alsaciens-Mosellans incorporés dans la Wehrmacht ont été envoyés sur le front de l'Est, généralement dans la Heer, où il était impossible de déserter : d'une part le risque des représailles exercées sur le soldat et sa famille, et d'autre part le fait que les troupes russes ne distinguaient pas Alsaciens et Allemands.

 

Griesbach EBERSOHL Frédéric 

EBERSOHL Frédéric Henri

fils de EBERSOHL Georges (° 1882 +1935), cultivateur
et de GUILLIUM Barbara (°1887)

né le 23/07/1911 à Griesbach
marié le 08/01/1934 avec Caroline LINDENMANN
domicilié à Pfaffenhoffen (67) France
décédé le 19/08/1944 à Bugerville (Seine et Oise)

Il était âgé de 33 ans, cousin de MALLO Georges (ci-dessous)
En 1935, il était insituteur à Weinbourg

 

 Griesbach GROSS Georges

GROSS Georges

fils de GROSS Georges (°1892),  Cultivateur,
et de URBAN Dorothée (°1899 +1989).

Né le 18/09/1925 à Griesbach (67), France,
décédé le 28/01/1945 à Allemagne
domicilié à Griesbach (67), France

Il était âgé de 19 ans, neveu de URBAN Frédéric (ci-dessous)

Griesbach HERBER François

 
HERBER François Joseph

fils de HERBER Charles (°1889),  sableur,
et de BEBON Anne Marie (°1891).

né le 03/04/1922 à Griesbach (67), France,
décédé le 14/07/1945 à Kopeljacky (Russie)
domicilié à Griesbach (67), France

Il était âgé de 23 ans

Griesbach LEININGER Charles

LEININGER Charles

fils de LEININGER Georges (°1887), cultivateur,
et de EYERMANN Caroline (°1889)

né le 13/05/1925 à Griesbach (67), France.
domicilié à Griesbach (67), France

aucune mention marginale sur l'acte de naissance en ce qui concerne le décès
dernière adresse : SP 37479 D

Griesbach LEMBERGER Lucien

LEMBERGER Lucien Michel

fils de LEMBERGER Michel,
et de CANTZMANN Eugénie

né le 14/08/1923 à Griesbach (67), France,
décédé le 20/02/1945 à Tambow, Russie.
domicilié à Griesbach (67), France

Il était âgé de 21 ans

Griesbach LICKEL Alphonse

LICKEL Alphonse

fils de LICKEL Joseph (°1887),  sableur,
et de RATZEL Sophie (°1888 +1970).

né le 25/01/1917 à Griesbach (67), France,
décédé le 21/02/1945 à Radom, Pologne
domicilié à Griesbach (67), France

Il était âgé de 28 ans

Griesbach MALLO Chrétien

MALLO Christian

fils de MALLO Christian (°1865),  cultivateur
et de AMANN Madeleine (°1876)

Né le 13/11/1906 à Griesbach (67), France
décédé le 19/06/1944 en Croatie dans la région de Krivajatal, (Yougoslavie)
domicilié à Griesbach (67), France

Il était âgé de 37 ans

 Griesbach MALLO Frédéric

MALLO Frédéric

fils de MALLO Christian (°1865),  cultivateur
et de AMANN Madeleine (°1876)

Né le 08/11/1916 à Griesbach (67), France
décédé le 12/11/1944 près de Narem (Russie)
domicilié à Griesbach (67), France

Il était âgé de 28 ans, frère du précédent

 Griesbach MALLO Georges

MALLO Georges

fils de MALLO Pierre (°1879),  cultivateur,
et de GUILLIUM Dorothée (°1879).

Né le 19/08/1919 à Griesbach (67), France,
domicilié à Griesbach (67), France

Aucune mention marginale sur l'acte de naissance.
Cousin de EBERSOHL Frédéric Henri (ci-dessus)

 

 Griesbach REINHARDT Georges

REINHARDT Georges Henri

fils de REINHARDT Georges (°1892),
et de AMANN Catherine (°1894).

né le 31/03/1925 à Griesbach (67), France,
décédé le 08/07/1944 à Baranowice, Pologne.
domicilié à Griesbach (67), France

Il était âgé de 19 ans

Griesbach ROSENFELDER Henri

ROSENFELDER Henri

fils de ROSENFELDER Henri (°1890),  ouvrier de fabrique,
et de LEININGER Barbara (°1895).

Né le 06/06/1924 à Griesbach (67), France,
décédé le 03/08/1943 à Krassnikown, Pologne, (*)
domicilié à Griesbach (67), France

Il était âgé de 19 ans

(*) mention marginale au crayon

 

Griesbach URBAN Frédéric

URBAN Frédéric

fils de URBAN Henri (°1866 +1940),  cultivateur,
et de GROSS Catherine (°1862 +1939).

Né le 15/01/1902 à Griesbach (67), France,
décédé le 10/06/1945 à Amjska, Yougaslavie, (*)
domicilié à Griesbach (67), France

Il était âgé de 43 ans, il est aussi l'oncle maternel de GROSS Georges

(*) mention marginale au crayon

 Monuments aux morts

 monuments aux morts griesbach

 

Page-en-Construction

 

 

Adresse

34, rue de l'Église
67250 Preuschdorf

Horaires d'ouverture

Le Lundi : de 13h00 à 17h00
Le Mardi : de 08h00 à 12h00
Le Mercredi : de 14h00 à 17h00
Le Jeudi : de 08h00 à 12h00
Le Vendredi : de 14h00 à 19h00

Contacts

Téléphone : +33 3 88 80 77 49
Télécopie : +33 3 88 80 74 14
Courriel : preuschdorf.mairie [ à ] wanadoo.fr

 

 

Arrondissement : Wissembourg
Canton : Woerth
Code commune : 67379

Image

 cp preuschdorf 01

Aperçu historique

Preuschdorf à 806 ames : 4/5 L., ayant leur pasteur ; 1/5 C. annexe de Görsdorf.

L’Alsace. Nouvelle description Historique et topographique des deux départements du Rhin, Jean-Frédérique Aufschlager - 1826

(Bruningestorf 772), village du Bas-Rhin, arrondissement de Wissembourg, canton de Woerth-sur-Sauer, sur la route départementale d'Ingwiller à Fort-Louis. Annexe : le moulin de Brehmüle. Promenades : le Liebwäldchen, le Rainbrunnen. L'ancienne église fut élevée en 1079 et le choeur ajouté en 1498. Preuschdorf devient évangélique en 1574. Lors de la démolition de l'ancienne église, en 1841, on trouva, parmi les dalles de la nef, deux bas-reliefs représantant, l'un, Vénus avec ses attributs, et l'autre, qui était brisé, la moitié du torse de Mercure. Ils se trouvent  actuellement actuellement dans le jardin du presbytère catholique de Goersdorf. La nouvelle église fût batie en 1842, à l'exception de la tour, qu'on acheva l'année suivante. Le presbytère est de 1744. En face du jardin curial est le nouveau cimetière consacré en 1854. Le village fut plusieurs fois éprouvé par la guerre. "Je n'ai ressenti à Preuschorf que les angoisses de la guerre" remarque dans un registre les pasteur F. J. Koenig (1704). 643 habitants (79 cath., 560 luth., 4 isr.)

L'alsace ancienne et moderne ou dirctionnaire topographique, historiqe et statistique du Haut et du Bas-Rhin - Par BAQUOL 1865

Formes anciennes du nom de la localité : Bruningvillare (720), Bruningesdorph (772), Bruningesdorf, Prinisdorf, Brissdorf, Brischdorf.

Preuschorf est cité dès 719 à l'occasion de donations en faveur de l'abbaye de Wissembourg, ces donations seront confirmées au cours des VIII ème et IX ème siècles. Preuschorf releva par la suite des landgraves de Basse-Alsace qui vendirent le village aux seigneurs de LICHTENBERG en 1332. Ces derniers acquirent également en 1337 le tiers du village qui appartenant aux PULLER de HOHENBOURG. En 1480 Preuschorf revient aux DEUX-PONTS-BITCHE, en 1750 aux HANAU-LICHTENBERG et en 1736 aux HESSE-DARMSTADT. En 1570, la Réforme fut introduite et en 1693 un simultaneum instauré, qui est encore en vigueur de nos jours. La commune de Preuschdorf a été distraite du canton de Soultz en 1802 et réunie au canton de Woerth nouvellement créé.

Ri.R.
Encyclopédie d'Alsace

Etymologie

Alsace, Prischdorf [« Bri :'SdoRf »] ; Bruningovillare 719, Bruningestorf 772, Prinisdorf, Brischdorf. > « le village du vallonement ». Du suffixe gallo-roman –villa remplacé par -dorf précédé de l'étymon gallo-roman * Brǔnincum, composé de la racine paléo-européenne BR-UN « renflement, vallonnement », suivi du suffixe paléo-européen.

 ENCYCLOPEDIE DE L'ALSACE - Editions Publitotal, Strasbourg, 1985

Blason

Preuschdorf

Armorial des communes du Bas-Rhin

Travaux réalisés

Dépouillement des Baptêmes, Mariages et Sépultures (Registre catholique) (Auteurs : Jean Marie KLIPFEL et Jean Marie ATZENHOFFER)

preuschdorf bms

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Commune 

En 1789, elle faisait partie du bailliage de Woerth dépendant du Landgraves de Hessen-Darmstadt

Administration ancienne

souveraineté 1789, royaume de France
1790, Bas Rhin
département 1793, Bas Rhin
1801, Bas-Rhin
1871, Bas-Rhin (Allemagne)
1919, Bas-Rhin
district 1793, Wissembourg
arrondissement 1801, Wissembourg
1871, Kreis Weissenburg (Wissembourg)
1919, Wissembourg
canton 1793, Soultz
1801, Soulz-sous-Forêts [Soultz-sous-Forêts]
1802, Woerth
1871, Wörth (Allemagne)
1919, Woerth
municipalité 1793, Preuschdorf

La population

Année Nombre 1841 717 1876 625 1911 689 1962 834
1793 406 1846 749 1881 652 1921 753 1968 810
1800 501 1851 684 1886 662 1926 858 1975 864
1806 578 1856 616 1891 673 1931 848 1982 882
1821 806 1861 643 1896 713 1936 863 1990 875
1831 819 1866 642 1901 711 1946 891 1999 869
1836 752 1872 621 1906 707 1954 850 2006 926

Source : Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui

Les maires

1989 - 2008 Guy Dominique KENNEL
2008 - 2014 Evelyne FISCHER
2014 - Stéphane WERNERT

La paroisse

Eglise preuschdorf

Paroisse du Chapitre Rural du Bas-Haguenau

Eglise Saint-Adelphe, simultanéum

Catholique

Annexe de Goersdorf (jusqu'en 1775) et de Dieffenbach (depuis 1775), a pour annexe Lampertsloch, Dieffenbach-lès-Woerth, Mitschdorf et les mines d'asphalte.

Source : répertoire du clergé d'Alsace sous l'ancien régime 1648 - 1792 (A262 - AD67)

 Protestante

La réforme est introduite en 1570 ; en 1685 est instauré le régime du simultanueum, toujours en vigueur à l'heure actuelle.

Elle a pour annexes Goersdorf, Lampertsloch, Mitschdorf et les mines d'Asphalte. Annexe de Woerth (1640-1659) et Lembach (pendant la guerre de Trente ans). (Adeloch)

 

 Page-en-Construction

 

 

 

Adresse

1, place de la Mairie
67500 Niederschaeffolsheim

Horaires d'ouverture

Du Lundi au Jeudi : de 08h30 à 12h30
Le Vendredi : de 08h30 à 12h30 et de 14h00 à 18h00

Contacts

Téléphone : +33 3 88 73 84 66
Télécopie : +33 3 88 73 88 68
Courriel : info[ à ]niederschaeffolsheim.fr

Mairie Niederschaeffolsheim DSC 4249

Arrondissement : Haguenau

Canton : Haguenau

Code commune : 67331

 Image

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Collection privée

Aperçu historique

Le village de Niederschaeffolsheim est situé aux abords Sud-Ouest du massif forestier de Haguenau et des collines de Brumath dans leurs parties septentrionales.

La Superficie de la commune s'étale sur 618 ha dont 565 ha à vocation agricole. La commune est propriétaire de 134 ha dont 124 ha de terre agricole.

Les premières traces de civilisation remontent à l'époque du néolithique (4000 – 2000 av. J.C.), l'âge de la pierre polie. 28 haches ont été découverte au début du siècle dernier sur le finage de notre commune aux lieux-dits : Zwanzigacker – Heiligestücke – In des Spangen...

Ces trouvailles laissent supposer que les lieux étaient fréquentés par une population ambulante d'origine diverse, que les loess fertile a su retenir pendant une certaine période, au gré des changements climatiques ou invasions.

La transition du néolithique à l'âge de bronze ancien (1800 à 1600 av. J.C.) est attesté par la découverte d'une hache en bronze, d'une exécution assez grossière, pièce coulée probablement sur place par des ouvriers peu initiés à ce nouveau procédé.

Un établissement romain localisé au lieu-dit Seeweilerthal (commune de Kriegsheim) s'étend en partie sur le ban communal de Niederschaeffolsheim. Ce site est matérialisé en surface sur environ 1000 m2 par des moellons calcaires, des fragments de tuiles, de torchis et de la céramique grossière. Mais rien de concret ne prouve l'existence d'un village en cet endroit.

Des tombes franques isolées ont également été trouvé à Niederschaeffolsheim. Il faut attendre le XIIIe siècle, l'an 1210 pour trouver la première mention du village : SCHEFFELSHEIM qui au cours des siècles changera maintes fois d'orthographe : SCHEFFELINGESHEIM – SCHAFFOLTZHEIM – NIEDERSCHAEFFLINGSHEIM – NIEDERSCHAEFFOLSHEIM

Avec le préfixe Nieder pour le différencier de Ober et Mittelschaeffolsheim : localité situées en amont du Rhin. Sans le parler local il s'exprime : SCHAFELSE

Divers propos font allusion à la racine « Schaeff » et le mouton « schaf » sous prétexte d'élevage ovin dans la région, mais qu'on peut considérer comme simplistes.
Une étude linguistique se référant à la topographie pourrait nous révéler la clé de l'énigme : SCAF – SCEF du latin « scafium » qui signifie « la cuvette ».

Quand on observe le relief du village, on remarque que l'actuelle Place de la mairie est centrée dans une cuvette, entourée par des rues qui portent encore des dénominations tels que Hungerberg – Geissberg - Hey = montée.

Le suffixe HEIM est un mot germanique qu'on peut interpréter par : habitation ; il témoigne d'une occupation humaine des lieux gagnés par les Germains sur les Gallo-romains et colonisés au cours des Ve et VIe siècle.

Niederschaeffolsheim dépendait du Grand Bailliage Impérial de Haguenau, qui regroupait ainsi 40 villages et administré par le Schultheiss de Batzendorf.

En 1391, à l'occasion d'une discorde entre la bailli impérial Rudolph abbé de Murbach et les Fleckenstein, le village fut incendié.

Suites aux affres de la guerre de Trente ans (1618-1648) le village était entièrement ruiné et désolé, en sorte que pendant 5 années il n'y avait ni hommes, ni bêtes ... la terre était à l'abandon et inculte.

Le 12 juillet 1790, l'assemblée vota le décret de la Constitution Civile du Clergé. Une grande masse des habitants de Niederschaeffolsheim suivit le clergé et se creusa entre la foi catholique (les aristocrates) et l'esprit de la Révolution (le patriotes) un fossé permanent. Fidèles aux idées de l'Ancien régime, ne voulant pas se plier aux lois républicaines, prés de 60 personnes sont partis en exil et traversé le Rhin pour trouver refuge en pays de Bade. Il en était de même pour le curé Jean-Pierre RAUSCHER qui est parti à Würtzburg en septembre 1792.

Le lieu-dit « im Lager » nous rappelle que les troupes coalisées contre Napoléon 1er y campaient en juin 1815. Récoles, plantations furent détruites et les habitations pillées.

Le première Guerre mondiale se solda par 34 mots et 5 disparus. En 1920, on érigea un monument en leur mémoire. Les autorités nazies, tels des iconoclastes ont détruit les plaques qui portaient leurs noms.

La seconde Guerre mondiale sera encore plus meurtrières pour la population locale, 23 jeunes gens incorporés de force n'ont plus regagné leur foyer, tombés sur les champs de batailles ou mort en captivité. 17 victimes civiles sont décédées des suites de leurs blessures, en novembre et décembre 1944, dans leur cave, les hôpitaux où cherchant refuge à Ohlungen, 9 d'entres-elles ont trouvé leur dernier repos dans une tombe commune.

Un monument dédié à leur mémoire a été inauguré le dimanche 3 novembre 1946, il se trouve à la sortie sud du village.

Durant trois semaines épouvantables, surtout du 24 au 29 novembre 1944, le village fut malmené par des tirs meurtriers de l'artillerie américaine face à la défensive allemande. L'église étant un poste d'observation fut la cible principale. Elle était endommagée à 70 % (la totalité des vitraux, le plafond ainsi qu'une partie du mobilier). L'ancienne mairie (Wacht), l'école des filles et plusieurs maisons ont été détruites. Le sinistre s'élevait à 40 % pour la localité.

En 1371 est mentionnée une église paroissiale, qui n'était probablement qu'une chapelle. En 1401, Saint Michel était déjà à le vocable de la paroisse. A la même époque, Claus Hanewihr est mentionné « Kirch here zu Scheffelingsheim », il en était de même pour Joannes Cirstafel en 1477.
L'origine du sanctuaire remonte au XIVe siècle (partie inférieure de la tour). L'église actuelle a été construite en 1781 d'après les plans du célèbre architecte Alexandre Salins de Monfort, suite à la supplication de la communauté villageoise qui stipulait « que leur église (agrandie en 1747) serait devenue trop petite au point qu'une grande partie de paroissiens étaient obligés de se tenir pendant le service divin aux jours solennels hors de l'église ».

Soixante quinze années après les mêmes problèmes ; la nef fut allongée de 10 mètres en 1854 !

SPITZER Gilbert

Nieder-Schäfolsheim, sur la route de Strasbourg à Landau, a 869 ames c. et une succursale.

L’Alsace. Nouvelle description Historique et topographique des deux départements du Rhin, Jean-Frédérique Aufschlager - 1826

Autrefois village impériale, village du Bas-Rhin, arrondissement de Strasbourg, canton de Haguenau, sur le route impériale de Strasbourg à Wissembourg. 1177 cath.

Source : l'Alsace ancienne et moderne ou Dictionnaire topographie, historique et statistique du Haut et du Bas-Rhin (auteur : BAQUOL - Edition entièrement refondue par P. RISTELHUBER - 1865)

Etymologie

 

Blason

Niederschaeffolsheim

L'armorial des communes du Bas-Rhin, Strasbourg

Travaux réalisés

Dépouillement : Mariages Etat-civil (Auteur : Sylviane SCHALLER)

niederschaeffolsheim ecm

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Travaux en cours

Dépouillement des naissances

Commune

En 1789, le village faisait partie des villages de la préfecture de Haguenau (Bailliage de Haguenau)  dépendant du Roi.

Source : l'Alsace ancienne et moderne ou Dictionnaire topographie, historique et statistique du Haut et du Bas-Rhin (auteur : BAQUOL - Edition entièrement refondue par P. RISTELHUBER - 1865)

Administration ancienne

souveraineté 1789, royaume de France
1790, Bas Rhin
département

1793, Bas Rhin
1801, Bas-Rhin
1871, Bas-Rhin (Allemagne)
1919, Bas-Rhin

district 1793, Haguenau
arrondissement

1801, Strasbourg
1871, Kreis Haguenau
1919, Haguenau

canton 1793, Haguenau
1801, Haguenau
municipalité 1793, Niederschaeselsheim

Population

Année - nombre 1841 1 110 1876 1 124 1911 1 055 1962 991
1793 482 1846 1 172 1881 1 171 1921 990 1968 1 042
1800 528 1851 1 212 1886 1 173 1926 1 020 1975 1 202
1806 601 1856 1 155 1891 1 111 1931 1 025 1982 1 222
1821 869 1861 1 177 1896 1 145 1936 1 076 1990 1 267
1831 1 011 1866 1 167 1901 1 094 1946 1 043 1999 1 268
1836 1 096 1872 1 152 1906 1 101 1954 944 2006 1 248

Source : Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui

Maires

1800 - 1803 Jean LANG le Vieux (° 1765 – † 1845)
1803 - 1812 André LANG (° 1763 – † 1813)
1812 - 1815 Jean LANG le Vieux (° 1765 – † 1845)
1815 - 1816 Antoine KREUTHER (° 1775 – † 1854)
1828 - 1855 Jean LANG le Jeune (° 1796 – † 1861)
1855 - 1871 Antoine WENDLING (° 1820 – † 1871)
1871 - 1874 Joseph LANG (° 1819 – † 1874)
1875 - 1886 André STEINMETZ (° 1820 – † 1886)
1886 - 1896 Thiébaut NONNENMACHER (° 1841 – † 1917)
1896 - 1902 Michel LANG (° 1854 – † 1927)
1902 - 1919 Jérôme STEINMETZ (° 1854 – † 1922)
1919 - 1940 Georges PAULUS (° 1867 – † 1941)
1940 - 1944 Michel REPP (° 1885 – † 1957)
1945 - 1947 Joseph STEMMER (° 1905 – † 1982)
1947 - 1953 Michel KREUTHER (° 1896 – † 1982)
1953 - 1977 Ernest PAULUS (° 1908 – † 1980)
1977 - 2001 Émile KAUTZMANN (° 1935)
2001 - …. Fernand VIERLING (° 1952)

Source : Archives municipales

Paroisse

Eglise NiederschaeffolsheimParoisse du Chapitre Rural du Haut-Haguenau

Eglise paroissiale de Saint Michel

Collateur : le chapitre de la collégiale de Saint-Pierre-le-Vieux à Strasbourg

Registres paroissiaux : perdus

 

 

Curés

1685 - (1689) Alain ZIEGLER, OP
1693 - 1704 Jean STUDER, OP
1704 - 1724 Jean Georges HERMANN
1724 - 1734 Antoine Aloïse RINCK, diocèse Augsburg
1734 - 1738 Jean Georges MERCKEL
1739 - 1740 Thiébaud HARTMANN
1743 - 1744 Balthasar NEU de Molsheim
1744 - 1771 Jean Nicolas KAEUFFER de Strasbourg
1771 - 1785 F. Joseph SAND de Haguenau
1786 - 1823 + Jean Pierre Conrad RAUSCHER de Strasbourg

Source : répertoire du clergé d'Alsace sous l'ancien régime 1648 - 1792 (A262 - AD67)

 422 NIEDERSCHAEFFOLSHEIM.

  • 1788 E. Rauscher Pierre, 91
  • 1816 249 Kuhn Antoine, 299
  • 1819 91 Rauscher Pierre, + 1823
  • 1823 672 Rebété Georges, + 1842
  • 1843 197 Velten André, + 1870
  • 1870 aum. Krauth Bernard, + 1882
  • 1882 506 Diebolt Michel, + 1890
  • 1890 198 Braun Aloïse, qui + 1916
  • 1911 689 Loeber Emile.

Année d'arrivée, numéro de la paroisse de provenance, dernier numéro paroisse de destination

Source : Le clergé séculier et régulier de l'Alsace depuis la révolution (Charles Kieffer Ancien archiviste de l'évêché de Strasbourg) - (A259 - AD67)

 

Informations

Paroisse catholique : les registres tenus depuis 1540 ont été détruits lors de l'incendie du tribunal de Strasbourg (1870) bad
Les doubles de l'état civil de 1793 à 1869 y ont été également détruits.

Source : Archives départementales du Bas-Rhin - Adeloch

 

Page-en-Construction

 

 

 

Adresse

6, rue de l'Église
67470 Munchhausen

Horaires d'ouverture

Le Lundi : de 11h00 à 12h00
Le Mardi : de 11h00 à 12h00 et de 17h00 à 18h00
Le Mercredi : de 11h00 à 12h00
Le Jeudi : de 11h00 à 12h00 et de 17h00 à 18h00
Le Vendredi : de 11h00 à 12h00

Contacts

Téléphone : +33 3 88 86 51 81
Télécopie : +33 3 88 86 15 36
Courriel : mairie.munchhausen [ à ] orange.fr 

mairie munchhausen

Arrondissement : Wissembourg

Canton : Seltz

Code commune : 67308

Quelques images

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Collection privée

Aperçu Historique

Il est fort probable que les celtes et les romains avaient déjà foulé le sol de Munchhausen. Sur les hauteurs du village on a trouvé une pierre d'autel consacrée à Mercure, Minerve, Hercule et Vesta. Cette pierre a été scellée dans un mur de la sacristie de l'ancienne église qui a été détruite en 1840. Elle a alors été offerte par le curé Herrmann au juge de paix Lambert de Lauterbourg. L'actuel Kirchberg s'appelait auparavant Burgberg, ce qui laisse supposer que les Romains possédait une petite citadelle sur les hauteurs surplombant le Rhin. Munchhausen est cité pour la première fois vers 850 dans une donation faite à l'abbaye de Wissembourg de terres se trouvant sur les bans d'un bourg nommé ''Munihhusa'', c.à.d. la maison des moines. Cette donation est rédigée et sig née par le moine Otfrid qui est aussi célebre pour son livre d'évangile nommé ''Krist''. L'historien Schöpflin nous rapporte q'un couvent aurait été édifié au village. Celui-ci fut transféré à la cité de Seltz sous le règne d'Adélaïde. Un document rédigé sous le temps de l'abbé Edelin (1262-1293) nous apprend que l'abbaye de Wissembourg possédait à ''Munichhusen'' un Herrenhof et 26 fermes.

Sources : Geschichte des Dorfes Munchhausen am Rhein de A. Postina

(Munihhusa, pér. franque), village du Bas-Rhin et le chemin d'int. com. N°48 de Seltz à Lauterbourg. Siége d'une brigade et d'un bureau des douanes de première ligne. 745 habitants (742 cath., 3 luth.).

Sur la banlieue existait Müetersheim détruit pendant la guerre des Armagnacs.

Source : l'Alsace ancienne et moderne ou Dictionnaire topographie, historique et statistique du Haut et du Bas-Rhin (auteur : BAQUOL - Edition entièrement refondue par P. RISTELHUBER - 1865)

 Münchhausen, sur le Rhin, a 692 ames C. et un desservant. Bac

L’Alsace. Nouvelle description Historique et topographique des deux départements du Rhin, Jean-Frédérique Aufschlager - 1826

Etymologie

als. Minichhause ; Munihhusa VIIIe siècle Munchhusen 831. > "la dépendance d'abbaye". De l'allemand -hausen "maison", précédé du radical Münch-, variante de Mönch (moine) (<vieux haut all. munih, du latin médiéval minicus, our le classqiue monachus < grec monachos "qui vit seul"). Munchhausen relevait de l'abbaye de Seltz. >> Autre explication : d'un étymon gallo-roman Muniacum, formé sur la racine paléo-européenne MUN "renflement", suivie du suffixe -iacum, et plus tard du germanique -hausen. Munchhausen est situé sur un promontoire dominant le confluent de la Sauer avec le Rhin.

Source : La grande encyclopédie des lieux d'Alsace - Michel Paul URBAN

Blason

Munchhausen

 

L'armorial des communes du Bas-Rhin, Strasbourg

Travaux réalisés

  • Dépouillement des Mariages et Décès (Auteur : Maurice FRITZ)
  • Le catalogue des familles de 1700 à 1792 (Transcription : Maurice FRITZ)

 

munchhausen ecm munchhausen ecd1 munchhausen ecd2 munchhausen f

 Les dépouillements sont consultables dans notre base de données (consultation réservée aux membres). Il est aussi possible d'acquérir les publications cart

 

Commune

En 1789, Münchhausen faisait partie des Terres de la Maison de Deux-Ponts, Bailliage de Seltz, dépandant du duc de Deux-Ponts.

Source : l'Alsace ancienne et moderne ou Dictionnaire topographie, historique et statistique du Haut et du Bas-Rhin (auteur : BAQUOL - Edition entièrement refondue par P. RISTELHUBER - 1865)

Administration ancienne

Souveraineté 1789, royaume de France
1790, Bas Rhin
département

1793, Bas Rhin
1801, Bas-Rhin
1871, Bas-Rhin (Allemagne)
1919, Bas-Rhin

district 1793, Wissembourg
arrondissement

1801, Wissembourg
1871, Kreis Weissenburg (Wissembourg)
1919, Wissembourg

canton 1793, Lautrebourg
1801, Seltz-Beinheim [Seltz]
municipalité 1793, Munchhausen

Population

Année - Nombre 1841 795 1876 625 1911 559 1962 578
1793 323 1846 821 1881 613 1921 559 1968 599
1800 404 1851 842 1886 606 1926 560 1975 661
1806 476 1856 698 1891 552 1931 543 1982 651
1821 692 1861 745 1896 564 1936 543 1990 651
1831 769 1866 808 1901 571 1946 544 1999 692
1836 800 1872 648 1906 550 1954 536 2006  

 Source : Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui

Le nom

ancien(s) Munihhusa, Minichhause, Munchhusen
an II 1793, Munchhausen
Bull. des Lois 1801, Munchhausen

Maire

1791 - 1800 Philipp Jakob MARTIN  voir Note
1794 - 1795 Michael MAURATH
1804 - 1807 Peter Paul BLATT  
1807 - 1815 Philipp Jakob MARTIN  
1815 Franz Georg WEINHARD  
1821 - 1824 Christophe MEICHEL Il démissiona de son plein gré.
1824 - 1835 Jakob ZINCK  
1835 - 1846 Franz ERNST  
1846 - 1855 Leopold KLEFFER  
1855 - 1860 Joseph GABEL  
1860 - 1881 Franz Georg MEICHEL  
1881 - 1886 Michael GABEL  
1886 - 1902 Michael SCHNEIDER  
1902 - 1906 Anton KLOTZ décédé le 29 décembre
1907 - 1914 Michael SCHWARTZ  
1914 - 1924 KLOTZ  
1924 - 1928 Georges BROSSARD  
1929 - 1945 Aloyse MEICHEL  
1945 - 1956 Aloyse SCHNEIDER  
1956 - 1964 Théodore BLATT  
1964 - 1980 Auguste LEHMANN  
1980 - 1995 Gilles MEYER  
1995 - Richard STOLTZ  

Note : Entre 1790 et 1800 Philipp Jakob MARTIN et Michael MAURATH se relayèrent pour le poste de maire. Le 9 juillet 1804, Philippe Jacques MARTIN fut déstitué pour dissension mais redevint maire en 1807.

Source : chronique de 1909 et archives municipales

Paroisse

église MunchhausenEglise paroissiale de Saint Pantaléon, paroisse catholique

Paroisse du chapitre rural du Bas-Haguenau

Munchhausen, appelé Munihhusa dans les traditiones Wizenburgenses, faisait partie du domaine appelé le Propre de Ste Adelaïde. En 1684, ce village retourna à l'Eglise catholique dont l'électeur palantin l'avait détaché.

Source : État de l'Eglise d'Alsace avant la Révolution, Volume 1 Par Modeste SCHIKELE - 1877

Ancienne paroisse passée à la réforme en 1557, recatholicée en 1683, annexe de Seltz de nouveau érigée en paroisse en 1741 (RP B)

Collateur : le duc de Deux-Ponts

Registres Paroissiaux : B 1740, M 1740, S 1740

Curés

1741 - 1749 + Jos. Jacques WICHARD
1749 - 1792 + J. Chrysostome BENGEL d'Erstein

voir : Postina Aloyse, Geschiste des Dorfes M. 1909, page 237-239

Munchhausen a encore, en 1694, le même curé que Mothern, dans la visite de 1701, elle est dite administrée par Seltz. Un décret du 01/08/1732 décide que le curé de Seltz doit tenir un vicaire pour desservir Munchhausen (G 6179/33-40).

 Source : répertoire du clergé d'Alsace sous l'ancien régime 1648 - 1792 (A262 - AD67)

395 MUNCHHOUSE (Bas-Rhin).

  • 1908 ?  Stauder Jean-Baptiste, Pal.
  • 1820 285 Hector Antoine, 552
  • 1820 583 Schmeltz Joseph, 553
  • 1822 259 Siffert Joseph, 19
  • 1827 319 Resch Antoine, 557
  • 1827 354 Schaal Joseph, 552
  • 1828 158 Christ Adam, qui + 1858
  • 1842 252 Herrmann Laurent, 421
  • 1859 400 Spitz Michel, 116
  • 1868 185 Jacobs Michel, qui + 1912
  • 1893 319 Mathern Auguste,, + 1902
  • 1902 569 Postina Aloïse, 667
  • 1910 332 Schmitt Emile.

 Année d'arrivée, numéro de la paroisse de provenance, dernier numéro paroisse de destination

Source : Le clergé séculier et régulier de l'Alsace depuis la révolution (Charles Kieffer Ancien archiviste de l'évêché de Strasbourg) - (A259 - AD67)

Monument aux Morts

monuments morts guerres Munchhausen

Les disparus de Munchhausen

Les « Malgré-nous »

Au cours de la guerre, les pertes allemandes ne cessent d'augmenter. C'est principalement le front de l'Est qui est le plus meurtrier. Il faut donc remplacer ces troupes et maintenir les effectifs. Les volontaires ne sont pas suffisants. Il faudra par conséquent incorporer au sein de la Wehrmacht des soldats non Allemands.

Le 9 mai 1941, Wagner introduit le RAD (Reicharbeitdients), obligatoire pour les jeunes Alsaciens et Alsaciennes, et qui précède l'incorporation dans les forces armées.

Par décret du 25 août 1942, le Gauleiter d'Alsace Robert Wagner avait décidé d'enrôler contre leur gré certaines classes d'Alsaciens et Mosellans dans la Wehrmacht, en flagrante violation de la Convention de La Haye. 130.000 jeunes gens originaires des départements du Bas-Rhin, du Haut-Rhin et de la Moselle furent ainsi incorporés de force ! Les protestations de Vichy, faibles, n'auront aucune effet.

Au total, 100 000 Alsaciens et 30 000 Mosellans (sans oublier les 10 000 Luxembourgeois) furent incorporés de force dans la Wehrmacht. 40 000 d'entre eux sont morts ou portés disparus...

Des milliers de jeunes Alsaciens fuient la région, malgré l'interdiction et les représailles. Ceux qui sont arrêtés sont envoyés au camp du Struthof où ils sont exécutés. Leurs parents sont internés au camp de Schirmeck puis déportés en Allemagne, leurs biens sont saisis.

Dès octobre 1943, une ordonnance responsabilise officiellement les familles en cas de désertion. Celles-ci sont transplantées en Silésie, sont condamnées aux travaux forcés, les biens sont également confisqués. Au sein des unités, les Alsaciens-Mosellans qui tentent de se rebeller sont au mieux envoyés en « rééducation » au camp de Schirmeck.

La plupart des Alsaciens-Mosellans incorporés dans la Wehrmacht ont été envoyés sur le front de l'Est, généralement dans la Heer, où il était impossible de déserter : d'une part le risque des représailles exercées sur le soldat et sa famille, et d'autre part le fait que les troupes russes ne distinguaient pas Alsaciens et Allemands.

Après la guerre, le rapatriement se fait lentement, le dernier soldat alsacien étant rentré en France en avril 1955.

Mais en 1948, 10.000 d'entre eux étaient toujours portés disparus.

C'est à cette date, en 1948 donc, que l'Association des Déserteurs, Evadés et Incorporés de Force (A.D.E.I.F) publie un "Recueil photographique des disparus du Bas-Rhin victimes de la conscription allemande de 1942 à 1945". Ces deux fascicules, édités à 100.000 exemplaires, se voulaient être un outil pour aider à les localiser puis surtout à les rapatrier.

Vous trouverez ici les disparus qui étaient nés ou qui y avaient été domiciliés dans cette commune.

 

 Munchhausen DECK Albert

DECK Albert

fils de Georges DECK (° 1869 + 1950)
et de WEISSREINER Catherine (° 1872 + 1942)

né le 13/04/1908 à Munchhausen
décédé le 24/09/1944
domicilié à Seltz

dernière adresse : SP 22771 D (Roumanie)

 Munchhausen GERBER Antoine

GERBER Antoine

né le 28/09/1913 à Munchhausen
domicilié à Strasbourg-Cronenbourg

dernière adresse : SP 11853 B

 Munchhausen HOFFARTH Aloise  
 Munchhausen HOFFART Joseph  
 Munchhausen HOFFART Xavier  
 Munchhausen HOLDERITH Louis  
 Munchhausen KNOERR Antoine  
 Munchhausen LEHMANN Albert  
 Munchhausen LEHMANN Aloise  
 Munchhausen LEHMANN Jean Pierre  
 Munchhausen LEHMANN Xavier  
 Munchhausen MEICHEL Cornel  
 Munchhausen MEICHEL Léon  
 Munchhausen NEICHEL Antoine  
 Munchhausen NEICHEL Etienne  
 Munchhausen SCHULER Pantaléon  
 Munchhausen SCHULER Xavier

SCHULER François Xavier

fils de Joseph
et de Anne Marie DUPONT

né le 17/09/1909 à Munchhausen
décédé le 31/01/1945 au front de l'Est
domicilié à Munchhausen

Tués au combat

Marius Etienne BLATT (fils de François Joseph 1863-1953 et Caroline LORENTZ 1866-1909), né à HAUSSONSVILLERS (Alger) le 26/12/1895, décédé à HAUDREMONT (Meuse) le 25/10/1916, inhumé Nécropole Nationale FLEURY-DEVANT-DOUAUMONT (Meuse), tombe individuelle 8555, le 24 octobre 1927. Sergent 8ème Régiment de Tirailleurs Algériens, devenu 8ème Régiment de Marche de Zouaves Marocains.
« Sépultures de guerre » et « Morts pour la France » http://www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr/

Michel BLATT (fils de François Joseph 1799-1842 et Eve Rosine FIX) né à MÜNCHHAUSEN le 23/05/1835, décédé à MASCARA (Alger) le 01/01/1870. 2ème Classe 4ème Régiment de Chasseurs d'Afrique. Matricule 844, acte 1  http://anom.archivesnationales.culture.gouv.fr/

Joseph BLATT (fils de Joseph et Barbe LEHMANN) né à MÜNCHHAUSEN le 02/01/1883, décédé à POINTE-VAUX (Meuse) le 06/11/1914. 2ème Classe 67ème Régiment d'Infanterie de Ligne.
« Sépultures de guerre »et « Morts pour la France » http://www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr/

Page-en-Construction

Ø

Adresse

65, rue Principale
67160 Cleebourg

Horaires d'ouverture

Le Lundi : de 19h00 à 21h00
Le Vendredi : de 19h00 à 21h00

Contacts

Téléphone : +33 3 88 94 52 23
Télécopie : +33 3 88 63 71 59
Courriel : mairie.cleebourg [ à ] wanadoo.fr

Arrondissement : Wissembourg

Canton : Wissembourg

Code commune : 67074

Habitants : Cleebourgeois(es)

Quelques images

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Collection privée

Aperçu Historique

Village d'une grande étendue en longueur, situé au pied des Vosges, au milieu de collines, avec un ancien château, renferme 1073 ames : 85 C., avec une succursale ; 50 L., annexe de Rott ; 938 R., ayant un pasteur. Les 2 moulins dits Haselmühlen en dépendent. Le minerai qu'on creuse dans les environs, est envoyé aux fonderies de Zinswiller et de Niederbronn.

L’Alsace. Nouvelle description Historique et topographique des deux départements du Rhin, Jean-Frédérique Aufschlager - 1826

Village du Bas-Rhin, arrondissement et canton de Wissembourg, situé entre deux collines au pied des Vosges, non loin de la route départementale de Bitche au Rhin. Il s'y trouve 4 moulins à blé, 2 huileries et 4 tuilerie. Siège d'une brigade des douanes. 637 habitants (131 cath., 13 luth. 493 réf.).

Cette commune faisait jadis, comme Altenstadt, partie du Mundat. Les terres de sa banlieue sont disséminées dans la plaine, sur des hauteurs et sur le premier plan des montagnes. C'est à Cleebourg que résidaient avant 1789 les baillis de la maison palatine. aux termes de l'art. 8 du traité de Ryswick, le roi de France n'exerçait qu'un droit de souveraineté sur le territoire de ce village, tout comme sur ceux d'Oberhoffen, de Rott et de Steinseltz, qui faisaient partie du bailliage de Cleebourg. A cette époque ce dernier village se trouvait régi, quant aux usages, par ceux appelés du Mundat. La nature des terrains de la banlieue de cette commune est variée ; on y trouve surout le leimen ou loess, le grès des Vosges et le terrain tertiaire. L'étendue du ban est de 847 hect. 32 ares 97 cent. Dans la banlieu, pour effectuer les labours, on se sert presque exclusivement de boeufs et de vaches. Le Baechelbach et le Bremmelbach traversent une partie du territoire et alimentent les usines. En fouillant les amas de sable diluvien, on trouve à Cleebourg des filons de minerai de fer. Le lignite et le bitume y étaient exploités vers 1740.

Le bailliage de Cleebourg compirt successivement les villages d'Oberhoffen, Hoffen, Rott, Steinseltz. Ingolsheim, Hunspach, Birlenbach, Keffenbach, Schoenenbourg et Bremmelbach. En 1654, il fut laissé par Chalres-Gustave, roi de Suède à son frère Adolphe-Jean, dont le fils Gustave-Samuel les réunit en 1718 au duché de Deux¨Ponts. La domination suédoise qui s'étendit de 1654 à 1718 sur les villages sus-mentionnés, est cause que leurs habitants ont conservé le nom de paysans suédois.

 Source : l'Alsace ancienne et moderne ou Dictionnaire topographie, historique et statistique du Haut et du Bas-Rhin (auteur : BAQUOL - Edition entièrement refondue par P. RISTELHUBER - 1865)

Etymologie

 

Blason

cleebourg 

Travaux réalisés

Dépouillement des registres paroissiaux et d'état civil consultable en ligne (uniquement pour les membres)

Commune

 En 1789, Cleebourg était le chef-lieu du Bailliage de Cleebourg, dépendant du duc de Deux-Ponts. Le roi n'exerçait aucun droit de souveraineté en vertu de l'art. VIII du traité de Ryswick.

Source : l'Alsace ancienne et moderne ou Dictionnaire topographie, historique et statistique du Haut et du Bas-Rhin (auteur : BAQUOL - Edition entièrement refondue par P. RISTELHUBER - 1865)

Adminitration ancienne

souveraineté 1789, royaume de France
1790, Bas Rhin
département 1793, Bas Rhin
1801, Bas-Rhin
1871, Bas-Rhin (Allemagne)
1919, Bas-Rhin
district 1793, Wissembourg  
arrondissement 1801, Wissembourg
1871, Kreis Weissenburg (Wissembourg) 1919, Wissembourg
canton 1793, Wissembourg
1801, Wissembourg
1871, Weissenburg (Wissembourg)
1919, Wissembourg
municipalité 1793, Cleebourg

Population

Année - nombre 1841 823 1876 655 1911 549 1962 505
1793 664 1846 822 1881 637 1921 520 1968 511
1800 856 1851 828 1886 629 1926 528 1975 623
1806 889 1856 630 1891 598 1931 605 1982 597
1821 1 073 1861 637 1896 591 1936 613 1990 584
1831 929 1866 613 1901 570 1946 502 1999 636
1836 938 1872 639 1906 565 1954 483 2006 668

Source : Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui

Maires

2001 - 2008 Ernest JACKY
2008 - .... Serge STRAPPAZON

La paroisse

Paroisse du chapitre rural de Herxheim (?), elle a pour annexe Oberhoffen, Rott, Steinseltz.. Cleebourg fait partie du chapitre rural de Wissembourg au moins jusqu'en 1766.

Eglise paroissiale Saint Gall, temple (Simultaneum)

Réformés

Jadis propriété de l'abbaye de Wissembourg, Cleebourg est offert en 1504 au duché de Deux-Ponts, et est dès lors chef-lieu du bailliage, avec juridiction sur les villages de Bremmelbach, Hoffen, Hunspach, Ingolsheim, Keffenach, Rott et Steinseltz.

La Réforme est introduite en 1525. Jean Casimir de Deux-Ponts devient seigneur du lieu en 1617.


La paroisse a pour annexe : Birlenbach, Bremmelbach, Keffenach, Drachenbronn, Froeschwiller, Jaegerthal, Langensoultzbach, Lichtenberg, Nehwiller-près-Woerth, Oberbronn, Pfaffenhoffen, Reipertswiller, Steinseltz.

Un registre de Baptêmes et Mariages (1685-1755) est perdu.

Catholique

La paroisse a pour annexe : Rott et Steinseltz

Un registre de Baptêmes et Mariages (1697-1755) est perdu

Annexe de Birlenbach (1676-1681 et depuis 1702)

Luthériens

voir Rott

Source : Adeloch


Paroisse passée à la réforme en 1525, simultanéum et cure royale en 1727, du chapitre rurale de Herxheim (RL II, 519), simultaneum 1695 (Cl. MULLER)

La cure semble être tantôt à Cleebourg, tantôt à Rott ou Steinseltz.

Avec annexes   :

  • Oberhoffen : Réforme 1540 (RL III 793)
  • Rott : Réforme 1525 simultaneum (RL III921), simultaneum 1695 (Cl. Muller)
  • Steinseltz : Réforme 1525, simultaneum 1729 (RL III 1054), simultaneum 1695 (Cl. Muller)

Collateur : le Roi

Registres paroissiaux : B et M (1697-1755) disparus

Curés (d'après G 5800) (paroisse catholique)

1701 Guillaume HOPFENTHALER, augustin curé Steinseltz
1701 Joseph TOUCHARD, vicaire collégiale de Wissembourg
1706 N. SCHILLING curé Steinseltz
1725 BONAVENTURE
1731 - 1748 Richard GROSHEIM, augustin curé Steinseltz 1725
1751 - 1755 Michel MARGAND, augustin
1757 Augustin AVRIL, augustin
1757 - 1767 Jérôme MOREL
1758 Aloïse WOLBERT
1779 Henri BECK, augustin

 Source : répertoire du clergé d'Alsace sous l'ancien régime 1648 - 1792 (A262 - AD67)

104 CLÉEBOURG.

  • 1802 aug. Richert Ignace + 1830
  • 1830 262 Bertsch Jacques, 667
  • 1835 667 Jauch Joseph, hors dioc.
  • 1837 623 Michel Thiébaut, 557
  • 1840 188 Thal Joseph, 562
  • 1855 305 Bontz Nicolas, 277 
  • 1864 694 Durrenberger Jean-Baptiste, 66 
  • 1865 416 Luttmann Antoine, 459
  • 1873 135 Braun Alexandre, 37
  • 1884 64 Jost Joseph, + 1888
  • 1889 157 Steinmann Fridolin, 623 
  • 1897 649 Fleck Nicolas, 525
  • 1901 134 Ritleng Hippolyte, 15
  • 1907 91Sommereisen Fr.- Xavier, 204
  • 1912 62 Kaag Emile, + 1918
  • 1918 489 Schotter Antoine, 592
  • 1924 613 Doppler Antoine, + 1926
  • 1927 572 Drossert Paul

 Année d'arrivée, numéro de la paroisse de provenance, dernier numéro paroisse de destination

Source : Le clergé séculier et régulier de l'Alsace depuis la révolution (Charles Kieffer Ancien archiviste de l'évêché de Strasbourg) - (A259 - AD67)

 

 

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