Adresse32, rue Principale67580 Mietesheim Horaires d'ouvertureLe Lundi : de 18h30 à 20h00Le Jeudi : de 11h00 à 12h00 Le Vendredi : de 14h00 à 16h00 ContactsTéléphone : +33 3 88 90 30 65 Arrondissement : Haguenau |
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Collection privée
Mietesheim apparaît dans les documents dès 742 à l'occasion de donations en faveur de l'abbaye de Wissembourg. Initialement possession impériale, le village fut donné en fief aux comtes de Basse-Alsace qui vendirent le village ainsi que le château d'Arnsberg aux seigneurs de LICHTENBERG. A la suite de différents héritages, Mietesheim parvint aux DEUX-PONTS- BITCHE puis à leurs successeurs, les HANAU-LICHTENBERG. Des ministériaux ruraux qui portaient le nom du village sont mentionnes de 1 175 jusqu'au d ébut du XVe siècle. Les seigneurs d'ARNSBERG portaient souvent le titre d'ARNSB|RG-MIETESHEIM. Le droit de patronage était exercé par les HANAU-LICHTENFERG. A la suite de l'introduction de la Réforme en 1568, un simultan-eum a été mis en place à la fin du XVIIe siècle, il est encore en vigueur de toujours.
Ri.R.
Aux environs de Mietesheim, la légende parle de l'errance d'un cavalier solitaire, portant un grand chapeau ou simplement sans tête (rappel de la mythologie germanique en rapport avec le dieu Wotan).
On peut aussi y rencontrer le fantôme du vieux Krähn qui, de son vivant avait pactisé avec le diable et qui était condamné à rester assis chaque nuit sur l'aire de battage du grain dans une grange abandonnée et de fumer du tabac. Plus tard il a été exilé par deux capucins dont l'un le chargea dans sa hotte tandis que le second le frappait avec une verge, au lieu-dit Obermatt qu'il hante sous la forme d'un homme incandescent (feuriger Mann) (STINTZI P., Die Sagen des Elsasses, t. II, Alsatia Colmar).
Lorsque les habitants de Mietesheim édifièrent leur église, ils voulurent avoir une cloche bien plus belle que celles des alentours. Le fondeur de la cloche devait utiliser dans son alliage beaucoup d'argent et de l'or. Vint la guerre de Trente Ans et les villageois enterrèrent la cloche précieuse dont ils étaient très fiers, au fond d'un champ. Durant la guerre, moururent tous les témoins de cet acte moururent de la peste et plus tard, personne ne se souvenait de la cachette de la cloche ; on la chercha en vain. Le pasteur affirma que la cloche avait sombré profond émeut dans la terre, punissant ainsi la vanité des habitants de la localité. Mais lorsqu'un conflit armé menace le pays, on peut entendre sonner la cloche. On la retrouvera lorsque les villageois de Mietesheim seront devenus moins vaniteux et que la dernière guerre sur terre sera terminée.
Dans une petite vallée où serpente un chemin entre Mietesheim et Engwiller, on peut rencontrer à minuit une jeune fille habillée de blanc, errant éternellement en attendant de pouvoir expier un crime commis (infanticide) (selon BOUCHHOLTZ F., Elsässische Stammeskunde).
Mietesheim est encore aujourd'hui l'un des bastions et un conservatoire des arts et traditions populaires d'Alsace ; des costumes traditionnels y sont encore visibles, à l'inverseur des maisons paysannes cossues. Les femmes et les jeunes filles y portaient la coiffe à nœud noir, surmontant des jupes rouges, vertes, bleues, violettes, ornées dans le bas de rubans de velours fleuri (g'strisselter Samt). Les chemises sont en lin, de coupe droite, aux manches bordées de dentelles tricotées à la main ; de riches collerettes, carrées, également en tricot d'art, recouvrent les épaules et s'arrêtent au niveau des devanciers pailletés, imposants, glissées derrière le laçage des corselets. De magnifiques tabliers en sole brochée lourde, se nouent sur le devant et de petits châles à franges se croisent derrière les devanciers. Les hommes portent le traditionnel gilet rouge à la double rangée de boutons dorés qui ne se fermaient pas, le pantalon noir, la chemise de lin blanche, la veste noire, non fermée et le chapeau noir à bord plats. Les costumes de Mietesheim ont été fixés par de nombreux peintres (Ch. SPINDLER par ex.) et photographiés dans les ouvrages spécialises.
M.D.
ENCYCLOPEDIE DE L'ALSACE - Editions Publitotal, Strasbourg, 1985
village du Bas-Rhin, arrondissement de Wissembourg, canton de Niederbronn, sur le chemin de Pfaffenhoffen à Surbourg. Mines de fer. Assurance contre l'incentie formée par les habitants. 682 habitants (17 cath., 665 lurth.)
Source : l'Alsace ancienne et moderne ou Dictionnaire topographie, historique et statistique du Haut et du Bas-Rhin (auteur : BAQUOL - Edition entièrement refondue par P. RISTELHUBER - 1865)
Alsace ; Mietsem ; Moduinowilare 742, Modenesheim 742, Mutttensheim 1229. « l'habitation de la butte ». Du suffixe germainque –heim, qui a remplacé un plus ancien – villare galo-roman, précédé d'une racien paléo-européenne MUT qui signifie « objet présentant un bord plat (butte, plateau, puits ...). La localité est située sur un motte. Noter la métaphonie [uo > yoe] au VIIIe siècle, avant le remplacement de –willer par –heim.
Lieux dits – Dictionnaire étymologique et historique des noms de lieux en Alsace Editions du Rhin – Michel Paul URBAN
Amorial du Bas-Rhin
Dépouillement des Baptêmes, Mariages et Sépultures
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2001 à 2014 | Jacques DIEMERT |
2014 à | Jean Marie OTT |
En 1551, le village échoit aux comtes de Leiningen-Westerburg qui y introduisent la Réformet et y nomment un pasteur en 1564. L'ancienne église Saint-Georges (simultanéum depuis 1684) est détruite en 1945, elle a été entrièrement reconstuite après la guerre.
Dénominitation : luthérienne, Membre de : Eglise Protestante de la Confession d'Augsbourg d'Alsace et de Lorraine.
Elle a pour annexe Mertzwiller et épisodiquement Griesbach et Uttenhoffen.
Source : Adeloch
Annexe de Pfaffenhofen jusqu'en 1717 et de Bitschhoffen après 1717. PAROISSE DU CHAPITRE RURALE du HAUT HAGUENAU
Source : répertoire du clergé d'Alsace sous l'ancien régime 1648 - 1792 (A262 - AD67) et Adeloch