Adresse7, rue Principale67250 Lobsann Horaires d'ouvertureLe Lundi : de 09h00 à 11h00 et de 14h00 à 18h00Le Mardi : de 09h00 à 11h00 et de 14h00 à 19h00 Du Mercredi au Jeudi : de 09h00 à 11h00 et de 14h00 à 18h00 ContactsTéléphone : +33 3 88 80 40 02Télécopie : +33 3 88 80 56 26 Courriel : mairie.lobsann [ à ] wanadoo.fr |
Arrondissement : Wissembourg Canton : Soultz-sous-Forêts Code commune : 67271
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Collection privée
(Autrefois Lubesahe, Lusau) village du Bas-Rhin, arrondissement de Wissembourg, canton de Soultz-sous-Forêts, sur le chemin de Climbach à Soultz-sous-Forêts. 2 moulins à blé. 491 habitants (277 cath., 214 luth.)
La mine bitumeuse située à 1 km de la commune de Lobsann, fut découverte en 1756 au lieu dit Saupferch, mais on ne commençat des travaux pour extraire la roche qu'en 1818. Cette mine est aujourd'hui exploitée sur une grande échelle ; on en tire un calcaire bitumeux, qui sert à la fabrication d'huiles minérales, du goudron pour le goudronnage des bois, etc...et du mastic asphaltique, qu'on emploie pour le dallage des trottoirs, cours, terrasses, caves, etc. L'huile qu'on en obtient est blanche et limpide comme l'eau de source ou jaune comme l'huile végétale ; les deux qualités servent à l'éclairage, la première spécialement pour l'intérieur des appartements et la seconde pour les ateliers, fabriques et l'extérieur. La mine de Lobsann renferme en outre une bouille lignite que l'on emploie sur place comme combustible.
Près de Lobsann se trouvait autrefois le prieuré de religieuses de Marienbronn ou Moerenbronn, fondé en 1237. Ses biens furent donnés à l'abaye de Neubourg en 1697.
Source : l'Alsace ancienne et moderne ou Dictionnaire topographie, historique et statistique du Haut et du Bas-Rhin (auteur : BAQUOL - Edition entièrement refondue par P. RISTELHUBER - 1865)
Le nom LOBSANN est probablement une mauvaise transcription de Lusau ou Lobsau.
Au Moyen-Age, une partie des maisons est rattachée à la Seigneurie des FLECKENSTEIN, et donc à la paroisse de SOULTZ. L'autre groupe l'est à la Seigneurie de Hanau-Lichtenberg.
L'ensemble reviendra plus tard aux FLECKENSTEIN.
Vers 1550, Lobsann adopte la réforme avec ses Seigneurs.
En 1648, à la fin de la guerre de 30 ans qui fut très meurtrière, l'Alsace est rattachée à la France par le Traité de Westphalie.
L'Alsace et donc l'Outre-Forêt sont repeuplées par des familles venues de Suisse, Bavière, Franche-Comté, Picardie et bien d'autres régions. Parmi elles, de nombreuses familles catholiques s'installent ainsi à Lobsann qui selon leur implantation dépendent alors de la paroisse de Soultz ou celle de Kutzenhausen. (important pour ceux ou celles qui désirent poursuivre les recherches généalogiques en deçà de 1793)
Aux 17ème et 18ème siècles, les habitants de LOBSANN vivent principalement de l'exploitation forestière (bûcherons), de l'élevage (bergers), de cultures sur de petites parcelles et grâces aux moulins situés sur le « Marienbächel ».
La petite église construite en 1760 est d'ailleurs consacrée à Saint Wendelin, noble irlandais entré dans la vie monacale et devenu berger, venu avec d'autres moines christianiser l'Alsace au 7ème siècle.
En 1837, la communauté protestante du village (équivalente à la catholique) décide de construire une école et un lieu de culte sous un même toit. Le cimetière situé au bout du village en direction de Soultz date de la même époque. L'ancien, autour de l'église catholique, était devenu trop petit.
A la fin du 18ème, la découverte de couches de lignite puis l'asphalte bouleverse la vie des Lobsanniens.
La main-d'œuvre nécessaire à l'exploitation de la mine et la transformation en bitume est rapidement insuffisante sur place et même aux alentours.
Au milieu du 19ème de nombreux ouvriers viennent alors des régions périphériques (Sarre, Lorraine, Pays de Bade et Palatinat). On voit donc apparaître de nouveaux noms comme BARABINOT, BARRY, FIX (ou FIXE), JACQUES, KERN, MAGNETTE (ou MANIETTE), PHILBERT (ou PHILIBERT), ÜBINGER ou TROST.
Ci-après un poème (en langue allemande) rédigé par Jean-Baptiste JACQUES (1905-1991) résumant clairement l'influence de la mine sur la population locale.
En 1898 est construit le château de Lobsann qui sert de résidence secondaire et de lieu de réception au couple Von STICHANER originaire du Palatinat. Lui, Sous-Préfet, s'intéresse à la restauration de monuments de la région et lègue toute sa bibliothèque à la ville de Wissembourg. Elle pourvoie à l'instruction des enfants et s'occupe des trousseaux des filles et de la layette des nouveaux-nés. Elle laisse le souvenir d'une grande dame au point qu'aujourd'hui encore sa tombe du cimetière Sainte-Hélène de Strasbourg est fleurie par certaines familles de Lobsann.
Lobsann, voit sa population s'accroître rapidement jusqu'en 1950, année de la fermeture de la mine qui n'était plus rentable.
Texte rédigé avec l'aimable collaboration de Madame Denise WEINLING de Lobsann.
als. Lüsànn ; Lubesaha IXe siècle, Lausen, Luzann XVIIe et XVIIIe siècles. > "le terrain glissant, instable". de la racine paléo-européenne LUP/LUB "contenant un mouvement en soi" < "terrain instable, glissant". Etymon de type *Lupacum, avec suffixe -acum confondu avec germ. -ach et développement d'un -s géniti. Le suffixe actuel s'explique peut-être par un contraction d'un développement de -ach en -achen. Influence de l'all. Lob "louange" peu vraisemblable.
Source : La grande encyclopédie des lieux d'Alsace - Michel Paul URBAN
Écartelé : au premier et au quatrième de sinople aux trois fasces d'argent, au deuxième et au troisième d'or au sautoir de sable
Armorial des communes du Bas-Rhin
Dépouillement des Naissances, Mariages et Décès (Auteur : Bernard JACQUES)
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souveraineté | 1789, royaume de France 1790, Bas Rhin |
département |
1793, Bas Rhin |
district | 1793, Wissembourg |
arrondissement | 1801, Wissembourg 1871, Kreis Weissenburg (Wissembourg) 1919, Wissembourg] |
canton | 1793, Soultz 1801, Soulz-sous-Forêts |
municipalité | 1793, Lobsann |
Année - Nombre | 1841 | 657 | 1876 | 399 | 1911 | 448 | 1962 | 505 | |
1793 | 314 | 1846 | 641 | 1881 | 429 | 1921 | 467 | 1968 | 538 |
1800 | 355 | 1851 | 620 | 1886 | 354 | 1926 | 486 | 1975 | 510 |
1806 | 445 | 1856 | 524 | 1891 | 333 | 1931 | 480 | 1982 | 491 |
1821 | 608 | 1861 | 491 | 1896 | 347 | 1936 | 486 | 1990 | 579 |
1831 | 674 | 1866 | 487 | 1901 | 368 | 1946 | 462 | 1999 | 496 |
1836 | 633 | 1872 | 421 | 1906 | 387 | 1954 | 474 | 2006 | 586 |
Source : Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui
2001 - ..... | Alfred KREISS |
Paroisse du CHAPITRE RURAL du BAS-HAGUENAU, Eglise paroissiale Saint-Wendelin
Annexe de Kutzenhausen et de Soultz-sous-Forêts
Annexe de Lembach (pendant la guerre de 30 ans) et de Soultz-fous-Forêts.
Source : Adeloch
En 1837, fut édifié une Eglise-école par la commune au bénéfice de la paroisse protestante, ce qui mit fin au simultaneum dans ce village et permit de scolariser les enfants protestants dans un lieu spécifique. La situation prit fin en 1974. Elle a aussi abrité le logement de l'instituteur. L'église de Lobsann est actuellement une annexe de Soultz.
Adresse2, route de Woerth67250 Merkwiller-Pechelbronn Horaires d'ouvertureDu Lundi au Vendredi : de 08h00 à 12h00Le Samedi : de 09h00 à 11h00 ContactsTéléphone : +33 3 88 80 77 85Télécopie : +33 3 88 80 90 25 Courriel : mairie.merkwiller [ à ] wanadoo.fr |
Arrondissement : Wissembourg Canton : Soultz-sous-Forêts Code commune : 67290 Habitants : Merkwillerois, Merkwilleroise |
La commune de Merkwiller est née en 1888 à partir de celle de Kutzenhausen. Son nom actuel de Merkwiller-Pechelbronn a été officialisé en 1922. Le bourg de Hoelschloch y est rattaché.
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Collection privée
La première mention de la localité sous le vocable de « Marcaberga » date de 742. L'abbaye de Wissembourg y possédait alors quelques arpents de terre. Au début du XIVème siècle Merkwiller était intégré au bailliage de Kutzenhausen qui relevait du fief des ETTENDORF inféodé aux sites de FLECKENSTEIN. Ces derniers, outre des droits sur les dîmes, les cours d'eau et les pâturages, détenaient également le droit de ban et de haute justice comme fief d'Empire. Vers 1350, ces possessions passèrent de la lignée des FLECKENSTEIN-SOULTZ à celle des FLECKENSTEIN-DAGSTUHL (cf. Fleckenstein). L'abbaye de Koenigsbruck acquit en 1482 une part des dîmes en vin et en grain non inféodée, qu'elle conservera jusqu'à la Révolution. Les LICHENTENBERG détenaient également quelques prérogatives.
Sur le plan paroissial, Merkwiller relevait de la paroisse de Kutzenhausen où les FLECKENSTEIN introduisirent la Réforme vers 1550. Durant la Guerre de Trente Ans, la région subit à maintes reprises des méfaits ce qui contraignit, semble-t-il ANNE-SIBYLLE de FLECKENSTEIN-DAGSTUHL, dernière représentante de cette noble lignée, à céder ses biens allodiaux situés à Merkwiller et dans le bailliage de Kutzenhausen au compte palatin CHARLES-GUSTAVE de CLEEBOURG. Ainsi la localité passa en 1705 aux princes de HANAU-LICHTENBERG puis en 1736 aux HESSE-DARMSTADT.
La Révolution fi de l'ancien bailliage et paroisse de Kutzenhausen une seule commune. De ce fait, dès décembre 1789, le siège administratif était fixé à Nieder-Kutzenhausen dont dépendait alors les annexes, de Ober-Kutzenhausen, Feldbrach, Merkwiller et Hoelschloch. Cependant dès 1835la population de Merkwiller survoltée ans doute par l'exploitation pétrolière alors en plaine expansion formula des prétentions d'autonomie. Mais cette revendication, reprise épisodiquement, ne devait aboutir qu'après l'annexion allemande. Ainsi le 11 mai 1888, une ordonnance du président du district de Basse-Alsace, érigea les hameaux de Merkwiller et de Hoelschloch en une commune indépendante dont le centre administratif fixé à Merkwiller. Les opérations de partage avec Kutzenhausen s'achevèrent en 1890 mais laissèrent subsister jusqu'à nos jours un certains nombre de propriétés communales indivises notamment les forêts. Ce ne fut qu'en 1922 que la commune de Merkwiller pris la dénomination de Merkwiller-Pechelbronn.
J-L. V.
Les villageois sont surnommés Hammelswade (jarrets de moutons). Schwellerutscher (ceux qui glissent sur les billes en bois ou les bois de traverses). Schmierlottel (personnes sales, couvertures de graisse noire, ou d'huile ou d'une sorte de goudron ou de pétrole), ce dernier sobriquet est dû à la proximité de Pechelbronn dit Schmierhütt, où travaillaient beaucoup d'hommes de Merkwiller.
Le personnage le plus pittoresque et la plus connu de la région est le Karischschmiermann (le marchand de cambouis), en boue et en sabots, poussant devant lui une brouette surmontée d'un fût en bois e faisant la navette entre Merkwiller et la raffinerie de pétrole. Le Bel et les villages voisins (Schoenenbourg, Hunspach, Seebach, Oberlauterbourg, Cleebourg, Lembach...). Dans les fermes, il versait un litre de graisse noire mesurée, dans les récipients préparés : cette graisse ou Karichschmier servait à graisser les attelages et les machines des exploitations agricoles. Ce « colporteur » s'appelait LOUIS HEBTING, était né en 1854 à Preuschdorf. Le grand peintre alsacien Louis-Philippe Kamm fit son portrait en 1928 : le tableau se trouve aujourd'hui à la mairie de Merkwiller, dans la salle des délibérations.
M.D.
Bibliographie : CHAMBRIER P. de Historique de Pechelbronn (1498-1918), Paris-Neuchâtel, 1919 ; VONAU J.L. « La curieuse histoire de la commune de Merkwiller », in Les Vosges N° 2/84, pp 8-14.
ENCLYCLOPEDIE D'ALSACE
« De gueules à la bande d'argent, côtoyée de deux cotices flammées du même, accompagnée en chef d'une lettre M et en pointe d'une lettre P onciales d'or. »
Armorial des communes du Bas-Rhin
Alsace, Merikwiller, Marcaberga 742, Margbergvillare 769 « le domaine de la marche ». Du vieil allemand marka « frontière , marche » a été très employé à l'époque carolingienne pour désigner des zones de protection militaire à proximité d'une frontière et -willer emprunté au gallo-roman -villare « domaine », qui s'est lui-même ajouté à –berg « montagne » (ou du gaulois briga « place-forte ») ou bien l'a remplacé. Attraction de l'als. Merik « marché », all. Markt
Alsace, Pechelbrunn ; Bechelbronn 1498, Baechelbronn 1734, « la fontaine de poix ». De l'allemand Pech « poix, bitume » et Brunn(en) « source ». Le rapport avec als. Bächel, diminutif de Bàch « ruisseau », ne serait pas pertinent. C'était le nom que donnaient les habitants de Lampertschloch à la source d'eau entraînant un filet de pétrole brut. Un puits fut exploité à partir de 1740, puis une raffinerie ouverte à Merkwiller de 1889 à 1970.
Lieux dits – Dictionnaire étymologique et historique des noms de lieux en Alsace
Editions du Rhin – Michel Paul URBAN
Dépouillement des Naissances, Mariages, Décès (Auteurs : Adrienne et + Guy STEIN)
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Commune créée en 1888 ; pour la période antérieure consulter Kutzenhausen
2001 - 2008 | Paul SCHIELLEIN |
2008 - | Nestor CONUECAR |
2014 - | Dominique SCHNEIDER |
Paroisse catholique : annexe de Kutzenhausen et de Surbourg ; voir aussi Woerth
Source : répertoire du clergé d'Alsace sous l'ancien régime 1648 - 1792 (A262 - AD67) & Adeloch
Paroisse protestante : annexe de Kutzenhausen
Source : Adeloch
Adresse40, rue Principale67580 Laubach Horaires d'ouvertureLe Mardi : de 10h00 à 12h00Le Jeudi : de 17h00 à 19h00 ContactsTéléphone : +33 3 88 90 31 05
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Arrondissement : Wissembourg |
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Collection privée
Petit village voisin de la forêt de Haguenau, a 158 ames C., annexe d'Eschbach.
L’Alsace. Nouvelle description Historique et topographique des deux départements du Rhin, Jean-Frédérique Aufschlager - 1826
(Lonunbuach 786), village du Bas-Rhin, arrondissement de Wissembourg, Canton de Woerth-sur-Sauer. 258 habitants (cath.)
Source : l'Alsace ancienne et moderne ou Dictionnaire topographie, historique et statistique du Haut et du Bas-Rhin (auteur : BAQUOL - Edition entièrement refondue par P. RISTELHUBER - 1865)
Le village apparaît sous les dénominations successives de Lonenbuah en 745, Loubach en 1143, Lobachen 1158. Aux VIIIe et IXe siècles, l'abbaye de Wissembourg y possédait déjà des biens importants. En 1143, le comte Rainald de LÜTZELBURG fit don du village l'abbaye de Marmoutier.
C.F.
ENCYCLOPEDIE DE L'ALSACE - Editions Publitotal, Strasbourg, 1985
alsace ; Laubàch ; Louenbuah 745, Loubach 1145. >« l'endroit où le terrain est glissant ». D'un étymon Lavacum, formé sur la racine paléo-européenne LAW « contenant un mouvement en soi » > « terrain instable, glissant », suivie du suffixe -acum transformé en germ. –bach >> Laubach n'est pas situé sur un ruisseau : la solution « ruisseau tiède » (all. « tiède », Bach « ruisseau ») ne convient pas.
Lieux dits – Dictionnaire étymologique et historique des noms de lieux en Alsace
Editions du Rhin – Michel Paul URBAN
« D'argent au fermail de gueules, sans ardillon. »
Armorial des communes du Bas-Rhin
Dépouillement des mariages et publications de mariages (Auteurs : Alain KLEIN, Elisabeth BIRSINGER-MILLER)
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En 1789, la commune faisait partie d'un seigneurie particulière, enclavée dans la préfecture ou grand-bailliage de Haguenau et dépendait du Séminaire de Strasbourg
souveraineté | 1789, royaume de France 1790, Bas Rhin |
département |
1793, Bas Rhin |
district | 1793, Wissembourg |
arrondissement | 1801, Wissembourg 1871, Kreis Weissenburg (Wissembourg) 1919, Wissembourg |
canton | 1793, Niederbronn 1801, Woerth 1871, Wörth (Allemangne) 1919, Woerth |
municipalité | 1793, Laubach |
Année - nombre | 1841 | 218 | 1876 | 221 | 1911 | 249 | 1962 | 219 | |
1793 | 138 | 1846 | 223 | 1881 | 241 | 1921 | 247 | 1968 | 235 |
1800 | 163 | 1851 | 244 | 1886 | 255 | 1926 | 240 | 1975 | 232 |
1806 | 140 | 1856 | 241 | 1891 | 238 | 1931 | 248 | 1982 | 240 |
1821 | 158 | 1861 | 258 | 1896 | 234 | 1936 | 217 | 1990 | 252 |
1831 | 204 | 1866 | 240 | 1901 | 245 | 1946 | 216 | 1999 | 275 |
1836 | 232 | 1872 | 223 | 1906 | 236 | 1954 | 204 | 2006 |
Source : Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui
ancien(s) |
Louenbuah 745, Lonunbuach 786, Loubach 1145 |
an II 1793 |
Laubach |
Bulletin des Lois 1801 |
Laubach |
1793 - 1799 | Nicolas GARING |
1799 - 1803 | Frédéric KOCH |
1803 - 1812 | Antoine FOLTZ |
1812 - 1813 | Johan GÖTZ |
1813 - 1819 | Antoine FOLTZ |
1819 - 1826 | Joseph GRUSSENMEYER |
1826 - 1834 | Georges GARING |
1834 - 1837 | Ignace GARING |
1837 - 1840 | Ignace KLIPFEL |
1840 - 1865 | Nicolas OHLMANN |
1865 - 1876 | Nicolas GRUSSENMEYER |
1876 - 1893 | WINLING Joseph cultivateur (° 1842 + 1908) |
1893 - 1909 | Ignace KIEFFER + 12/05/1909 |
1909 - 1913 | KLIPFEL |
1913 - 1914 | WINLING |
1914 - 1920 | KIEFFER |
1920 - 1924 | WINLING |
1924 - 1934 | HELMER |
1934 - 1941 | Emile WINLING |
1941 - 1944 | Joseph FLEISCH |
1944 - 1953 | Louis HELMER |
1953 - 1954 | Joseph KLEIN |
1954 - 1959 | Charles HELMER |
1959 - 1965 | Xavier KLIPFEL |
1965 - 1989 | Louis HELMER |
1989 - 2001 | Jean Pierre WINLING |
2001 - 2008 | Jean Pierre WINLING |
2008 - | Jean-Louis KLIPFEL |
Sources : Archives communales
La première église de Laubach était en fait une chapelle, l'église Saint Joseph date de 1821.
CHAPITRE RURALE du HAUT-HAGUENAU, annexe d' ESCHBACH
Source : répertoire du clergé d'Alsace sous l'ancien régime 1648 - 1792 (A262 - AD67)
Walbourg, Durrenbach et Laubach appartenaient à l'abbaye bénédictine de Walbourg. Celle-ci fut incorporée en 1546 à la prévôté de Wissembourg ; mais en 1684 le conseil souverain ayant annulé cette incorporation, les revenus de l'ancienne abbaye, donc aussi les sus-dits villages, furent affectés par lettres-patente du cardinal Furstenberg au Séminaire épiscopal de Strasbourg.
Source : État de l'Eglise d'Alsace avant la Révolution, Volume 1 Par Modeste SCHIKELE - 1877
Au cours de la guerre, les pertes allemandes ne cessent d'augmenter. C'est principalement le front de l'Est qui est le plus meurtrier. Il faut donc remplacer ces troupes et maintenir les effectifs. Les volontaires ne sont pas suffisants. Il faudra par conséquent incorporer au sein de la Wehrmacht des soldats non Allemands.
Le 9 mai 1941, Wagner introduit le RAD (Reicharbeitdients), obligatoire pour les jeunes Alsaciens et Alsaciennes, et qui précède l'incorporation dans les forces armées.
Par décret du 25 août 1942, le Gauleiter d'Alsace Robert Wagner avait décidé d'enrôler contre leur gré certaines classes d'Alsaciens et Mosellans dans la Wehrmacht, en flagrante violation de la Convention de La Haye. 130.000 jeunes gens originaires des départements du Bas-Rhin, du Haut-Rhin et de la Moselle furent ainsi incorporés de force ! Les protestations de Vichy, faibles, n'auront aucune effet.
Au total, 100 000 Alsaciens et 30 000 Mosellans (sans oublier les 10 000 Luxembourgeois) furent incorporés de force dans la Wehrmacht. 40 000 d'entre eux sont morts ou portés disparus...
Des milliers de jeunes Alsaciens fuient la région, malgré l'interdiction et les représailles. Ceux qui sont arrêtés sont envoyés au camp du Struthof où ils sont exécutés. Leurs parents sont internés au camp de Schirmeck puis déportés en Allemagne, leurs biens sont saisis.
Dès octobre 1943, une ordonnance responsabilise officiellement les familles en cas de désertion. Celles-ci sont transplantées en Silésie, sont condamnées aux travaux forcés, les biens sont également confisqués. Au sein des unités, les Alsaciens-Mosellans qui tentent de se rebeller sont au mieux envoyés en « rééducation » au camp de Schirmeck.
La plupart des Alsaciens-Mosellans incorporés dans la Wehrmacht ont été envoyés sur le front de l'Est, généralement dans la Heer, où il était impossible de déserter : d'une part le risque des représailles exercées sur le soldat et sa famille, et d'autre part le fait que les troupes russes ne distinguaient pas Alsaciens et Allemands.
Après la guerre, le rapatriement se fait lentement, le dernier soldat alsacien étant rentré en France en avril 1955.
Mais en 1948, 10.000 d'entre eux étaient toujours portés disparus.
C'est à cette date, en 1948 donc, que l'Association des Déserteurs, Evadés et Incorporés de Force (A.D.E.I.F) publie un "Recueil photographique des disparus du Bas-Rhin victimes de la conscription allemande de 1942 à 1945". Ces deux fascicules, édités à 100.000 exemplaires, se voulaient être un outil pour aider à les localiser puis surtout à les rapatrier.
Vous trouverez ici les disparus qui étaient nés ou qui y avaient été domiciliés dans cette commune.
GRUSSENMEYER Albert Emile, soldat fils de GRUSSENMEYER Emile (°1865), cultivateur, Né le 14/12/1909 à Laubach (67), France Il était âgé de 41 ans En marge de son acte de naissance, on trouve la mention au crayon appelé Xavier |
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fils de KLIPFEL Joseph (°1882), Cultivateur, Né le 17/11/1911 à Laubach (67), France, Il était âgé de 32 ans
(*) nom actuel de la commune, Dorpat sous domination allemande |
Cette liste n'est pas exhaustive, c'est le résultat des travaux de recherches dans les différentes archives dont nous disposons, certains ont continué leur chemin, d'autres, hélas ont offert leur jeunesse et leur vie :
GRESS Joseph, Soldat, |
Infanterie Regiment Nr 423 12 kompagnie (Fortf) GREß Joseph 9.7.96 Laubach, Weißberg i. Els., vermist (porté disparu) (Liste du 02/12/1918, page 28036, ausgabe 2234) |
† GRESS Nicolas, soldat Il était âgé de 20 ans |
Reserve Infanterie Regiment Nr 17 Geschte vom 12 bis 20 III 15 - I Bataillon 1 Kompagnie Musk. Nicolaus Gräß - Laubach Weisenburg - schwer verwundet (grièvement blessé) (Liste du 12/04/1915, page 5822, ausgbe )
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GRUSSENMEYER Albert, Soldat, |
GRUßENMEYER Albert, Vzmachtm. Vizewachtmeister - 16.1, Laubach, Weißenburg - vermißt (porté disparu) (Liste du 24/10/1918, page 27156, ausgabe 2170) |
† HAENDLER Emile, soldat Il était âgé de 33 ans |
Wehrmann Emile Händler - Laubach, Weißenburg - tot |
HELMER Henri, soldat, |
Intanterie Regiment 138 III Bataillon 10 Kompagnie
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HELMER Louis, soldat, Ancien cultivateur, |
HELMER Ludwig - 9. 11 - Laubach, Weißenburg, vermißt (porté disparu) (Liste du 22/08/1918, page 25768, ausgabe 2063, Liste Preußen 1222) |
† HERBER Joseph, cultivateur, Il était âgé de 20 ans |
Herber Josef 23.4.96 Laubach, Weißenburg, + infolge Krankheit (décédé de suite de maladie) (Liste du 24/02/1897, page 17670, ausgabe 1382, Liste Preußen 768) |
KIEFFER Albert, soldat, Ancien cultivateur, |
Réservist Albert Kiefer, Laubach, Kreiß Weißenburg, vermißt (porté disparu) KIEFFER (nicht KIEFER) Albert - 24.2.89, Laubach, bisher vermist in Gefangenschft (jusqu'ici porté disparu, en captivité) |
† KIEFFER Edmond, soldat Il était âgé de 20 ans |
Musketier Edmund KIEFFER, Laubach, Weißenburg, vermißt (porté disparu) (Liste du 16/04/1915, page 5932, ausgabe 453) Infanterie-Regiment Nr.149 - I Bataillon - 3. Kompagnie |
KIEFFER Georges, soldat |
Sergent KIEFER Georg, 10.3.92, Laubach, Weißenburg, Laubach, Weißenburg, leicht verwundet (légèrement blessé) (Liste du 03..02.1919, page 29014, ausgabe 2317) |
KIEFFER Louis, soldat
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Musketier Ludwig KIEFFER, Laubach, Weißenburg, leicht verwundet KIEFER Ludwig, Laubach, Weißenburg, vermißt KIEFER Ludwig, Laubach, bißher vermißt, in Gefagenschaft (jusqu'ici porté disparu, en captivité) |
† KLIPFEL Aloyse fils de KLIPFEL Michel (°1840 +1892), cultivateur, Né le 06/04/1889 à Laubach (67), France, Il était âgé de 26 ans |
Rerserve Infanterie Regiment 137 10 Kompagnie Reservist Alois Klipfel - Laubach, Weissenburg - gefallen (mort au combat) (Liste du 04/05/1915, page 6205, ausgabe 476)
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NAGEL Alphonse, Soldat , Cantonnier aux chemins de fer, |
Nagel Alfons -Laubach- Weißenburg - vermist Nagel Alfons - Laubach - bisher vermist, in Gefangenschaft (jusqu'ici porté disparu, en captivité) Grenadier regiment 3 - 10 kompagnie Nagel Alfons - Laubach - Bisher vermist, in Gefangenschaft |
† WINLING Michel fils de WINLING Louis (°1867), cultivateur, Né le 27/06/1893 à Laubach (67), France, Il était âgé de 22 ans |
Reserve Infanterie Regiment N.220 III Bataillon 12 Kompagnie Winling Mickael - Laubach, Weißenburg - gefallen (Liste du 13/08/1915, page 8150, ausgabe 633) |
Source : archives municipales - http://des.genealogy.net
complément à la liste des disparus
† LEHMANN François Xavier, soldat Il était âgé de 24 ans |
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† HAETTEL A. |
Adresse20, rue Principale67240 Kaltenhouse Horaires d'ouvertureDu Lundi au Mardi : de 08h00 à 12h00 et de 14h00 à 18h00Le Mercredi : de 09h00 à 12h00 ( Fermé le mercredi après-midi ) Le Jeudi : de 08h00 à 12h00 et de 14h00 à 18h00 Le Vendredi : de 08h00 à 12h00 et de 14h00 à 17h00 ContactsTéléphone : +33 3 88 63 21 05
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Arrondissement : Haguenau |
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Collection privée
Kaltenhausen, village du Bas-Rhin, arrondissement et canton de Haguenau, sur le chemin de Bischwiller à Haguenau. Il y a une vingtaine d'année la pauvreté traditionnelle régnait à Kaltenhausen, qui était habité en grande partie par les délinquants de forêt ; aujourd'hui grâce aux fabriques de Bischwiller et surtout à la plantation du houblon, les habitants jouissent d'une aisance relative. Fabriques de tuiles et chaux. 1050 habitants (1046 cath., 4 luth.).
Il ne faut confondre ce village avec celui du même nom qui se trouvait situé au pied du fort primitif de Bitche et fut brûlé en 1447 par le comte Jacques de La Petite-Pierre, en guerre avec Frédéric de Bitche.
Source : l'Alsace ancienne et moderne ou Dictionnaire topographie, historique et statistique du Haut et du Bas-Rhin (auteur : BAQUOL - Edition entièrement refondue par P. RISTELHUBER - 1865)
als. Kàltehüse > " la maison froide ". De l'allemand kalt " froid " et Haus " maison ". Autre explication " la maison de l'abri ". D'un radical *kalt-, issu de la racine pré-indo-européenne KL-T, avec le sens de " fermer, abri "
Source : La grande encyclopédie des lieux d'Alsace - Michel Paul URBAN
Armorial des communes du Bas-Rhin
Dépouillement des
En attente de publications
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En 1789, le village faisait partie d'une seigneurie particulière, dépendant de la ville de Haguenau.
souveraineté | 1789, royaume de France 1790, Bas Rhin |
département |
1793, Bas Rhin |
district | 1793, Haguenau |
arrondissement | 1801, Strasbourg 1871, Kreis Haguenau 1919, Haguenau] |
canton | 1793, Haguenau 1801, Haguenau |
municipalité | 1793, Kaltenhausen |
Année - Nombre | 1841 | 883 | 1876 | 1 042 | 1911 | 1 073 | 1962 | 1 396 | |
1793 | 482 | 1846 | 921 | 1881 | 1 086 | 1921 | 1 017 | 1968 | 1 567 |
1800 | 306 | 1851 | 999 | 1886 | 1 112 | 1926 | 1 047 | 1975 | 1 608 |
1806 | 511 | 1856 | 987 | 1891 | 1 015 | 1931 | 1 026 | 1982 | 1 640 |
1821 | 706 | 1861 | 1 050 | 1896 | 1 138 | 1936 | 1 048 | 1990 | 1 695 |
1831 | 770 | 1866 | 1 230 | 1901 | 1 115 | 1946 | 872 | 1999 | 1 897 |
1836 | 873 | 1872 | 1 156 | 1906 | 1 114 | 1954 | 1 066 | 2006 |
Source : Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui
1800 - 1804 | NEY |
1804 - 1812 | Mathieu KOLMER |
1812 - 1816 | Jean Adam KRAEMER |
1816 - 1843 | Antoine MEYER |
1843 - 1848 | Louis HARTER |
1848 - | NAGELDINGER |
1852 - | Adam KRAEMER |
1853 - 1862 | Paul MIRSCHLER |
1862 - 1874 | Joseph KLIPFEL |
1874 - 1878 | Joseph MEYER |
1878 - 1907 | Antoine DIRHEIMER |
1907 - 1918 | Philippe KRAEMER |
1918 - 1945 | Emile KRAEMER |
1945 - 1971 | Emile FLECK |
1971 - 1984 | Robert COTTE |
1984 - 1989 | René RICK |
1989 - 2008 | Charles CLODY |
2008 - | Etienne VOLLMAR |
Sources : archives communales
Eglise paroissiale Saint-Wendelin
Une première chapelle Saint-Wendelin, filiale de Saint-Georges de Haguenau, est érigée dans le village en 1442. Un prêtre, chargé de dire deux messes par semaine est nommé en 1467, mais ce n’est qu’en 1751 que la paroisse est créée.
Paroisse du CHAPITRE RURALE du HAUT-HAGUENAU
Annexe de Haguenau Saint Georges érigée en paroisse le 12/08/1751 (Grandidier, diocèse de Strasbourg, page 442)
Collateur : magistrat de Haguenau
Registre paroissiaux : disparus
1751 - 1784 | Charles Antoine OBERLIN de Rouffach |
1784 - 1793 | Joseph Christian LOYSON de Haguenau |
Source : répertoire du clergé d'Alsace sous l'ancien régime 1648 - 1792 (A262 - AD67)
281 KALTENHOUSE
Année d'arrivée, numéro de la paroisse de provenance, dernier numéro paroisse de destination
Source : Le clergé séculier et régulier de l'Alsace depuis la révolution (Charles Kieffer Ancien archiviste de l'évêché de Strasbourg) - (A259 - AD67)
Les registres tenus depuis 1739 ont été détruits dans l'incendie du tribunal de Strasbourg (1870). Les doubles de l'état-civil (1793 - 1869) ont également été détruits.
Source : Adeloch
KALTENHAUSEN déservit par les chapelains de Saint Georges de Haguenau fut érigé en paroisse, en l'année 1751. Le village faisait partie du domaine de la ville de Haguenau.
Source : État de l'Eglise d'Alsace avant la Revolution, Volume 1 Par Modeste Schickelé
Adresse1, rue Principale67250 Aschbach Horaires d'ouvertureLe Lundi : de 14h00 à 17h00 ContactsTéléphone :+33 3 88 80 00 61
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Arrondissement : Wissembourg Canton : Soultz-sous-Forêts Code commune : 67012 Habitants : Aschbachois, Aschbachoises |
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Collection privée
commune du Bas-rhin, arrondissement de Wissembourg, canton de Seltz, traversé par le chemin d'inter. comm. n° 45 d'Oberseebach à Hatten. 664 habitants (cath.)
Source : l'Alsace ancienne et moderne ou Dictionnaire topographie, historique et statistique du Haut et du Bas-Rhin (auteur : BAQUOL - Edition entièrement refondue par P. RISTELHUBER - 1865)
« De sable aux trois bandes ondées d'or. »
L'armorial des communes du Bas-Rhin, Strasbourg
Paroisse du CHAPITRE RURAL de WISSEMBOURG. Annexe de Stundwiller
Source : répertoire du clergé d'Alsace sous l'ancien régime 1648 - 1792 (A262 - AD67)
L'église Immaculée Conception date de 1869
1872 | MILTENBERGER Auguste |
1881 | PFISTER François Xavier |
1892 | ULRICH François Xavier |
1893 | TROESTER Antoine + 1908 |
1907 | RITLENG Hippolyte |
1912 | STAUFFER Jules, aumonier |
1920 | HEFELE Miche |
Source : Le clergé séculier et régulier de l'Alsace depuis la révolution (Charles Kieffer Ancien archiviste de l'évèché de Strasbourg) - (A259 - AD67)
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