Adresse3, rue de la Dîme 67110 GriesbachHoraires d'ouvertureLundi et jeudi de 17h à 19hContactTéléphone : 03 88 90 31 41Courriel : mairiegriesbach[a]gmail.com Maire-Délégué :M. Daniel Muckensturm |
Arrondissement : Haguenau |
Collection privée
Sur la route de Bitche, avec un moulin sur la Zinsel, a 454 habitants, la plupart luthériens, annexe de Gundershoffen. Les catholiques sont annexés à Mertzwiller.
L’Alsace. Nouvelle description Historique et topographique des deux départements du Rhin, Jean-Frédérique Aufschlager - 1826
Village du Bas-Rhin, arrondissement de Wissembourg, canton de Niederbronn, sur le chemin de Pfaffenhoffen à Surbourg, près de la Zinsel et de la route impériale de Strasbourg à Bitche. Moulin à blé et à huile avec foulon à draps. 453 habitants (127 cath., 323 luth., 3 réf.).
Source : l'Alsace ancienne et moderne ou Dictionnaire topographie, historique et statistique du Haut et du Bas-Rhin (auteur : BAQUOL - Edition entièrement refondue par P. RISTELHUBER - 1865)
Griesbach est partagé, jusqu'au XVIe siècle, entre les Hanau-Lichtenberg, puis les Hesse-Darmstadt (pour un tiers) et la seigneurie de Niederbronn et leurs successeurs, les Ochenstein et les Bitche-Deux-Ponts (pour le reste). En 1570, le village est entièrement en possession des Hanau-Lichtenberg. Puis la partie qui avait été en possession des Ochsenstein fait l'objet d'un long procès à l'issue duquel elle est attribuée aux héritiers des comtes de Leiningen. La Réforme est introduite à Griesbach en 1564. En 1871, on y compte 399 protestants (74 %) et 141 catholiques : le recensements de 1962 indique 259 protestants (68 %) et 112 catholiques (29 %) et 10 divers.
R.S.
ENCYCLOPEDIE DE L'ALSACE - Editions Publitotal, Strasbourg, 1985
L'armorial des communes du Bas-Rhin, Strasbourg
als. Griesbàch > "le ruisseau caillouteux ou sablonneux" De l'allemand Grieß "gravier", issu du vieux haut allemand grioz "sable grossier" , suivi de l'allemand -bach "ruisseau". La proximité de la Forêt de Haguenau permet d'accréditer le sens de "sable" pour ce village de défrichement.
Source : La grande encyclopédie des lieux d'Alsace - Michel Paul URBAN
Dépouillement en cours
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En 1789, le village faisait partie pour un tiers du Comté de Hanau, Bailliage de Woerth, dépendant du Landgrave de Hesse-Darmstadt et pour deux tiers de la Seigneurie de Niederbronn dépendant de M. de Dietrich
Source : l'Alsace ancienne et moderne ou Dictionnaire topographie, historique et statistique du Haut et du Bas-Rhin (auteur : BAQUOL - Edition entièrement refondue par P. RISTELHUBER - 1865)
souveraineté | 1789, royaume de France 1790, Bas Rhin |
département | 1793, Bas Rhin 1801, Bas-Rhin 1871, Bas-Rhin (Allemagne) 1919, Bas-Rhin |
district | 1793, Wissembourg |
arrondissement | 1801, Wissembourg 1871, Kreis Haguenau 1919, Haguenau |
canton | 1793, Niederbronn 1801, Niederbronn [Niederbronn-les-Bains] |
municipalité | 1793, Griesbach |
Année - Nombre | 1841 | 527 | 1876 | 515 | 1911 | 486 | 1962 | 381 | |
1793 | 364 | 1846 | 524 | 1881 | 516 | 1921 | 464 | 1968 | 375 |
1800 | 411 | 1851 | 498 | 1886 | 495 | 1926 | 460 | 1975 | * |
1806 | 431 | 1856 | 440 | 1891 | 481 | 1931 | 446 | 1982 | * |
1821 | 454 | 1861 | 453 | 1896 | 480 | 1936 | 439 | 1990 | * |
1831 | 537 | 1866 | 510 | 1901 | 498 | 1946 | 402 | 1999 | * |
1836 | 562 | 1872 | 540 | 1906 | 462 | 1954 | 388 | 2006 | * |
* commune fusionnée
Source : Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui
ancien(s) | Griesbàch |
an II | 1793, Griesbach |
Bull. des Lois | 1801, Griesbach |
Sources : registres paroissiaux et état-civil, divers, dictionnaires, cartes
Henri Urban | |
1973 - 1995 | Jean JAEGER |
1995 - 2008 | Guy HEMONET |
2008 - | Daniel MUCKENSTURM |
Eglise Saint Vite, simultaneum
Le village, qui accepte la Réforme en 1564, est d'abord annexe de Mertzwiller, pour être rattaché ensuite à Gundershoffen. Le simultaneum introduit en 1685, est toujours en vigueur dans l'église actuelle constuite en 1761.
Episodiquement de Mietesheim et Woerth (source : Adeloch)
Annexe de Mertzwiller et Reichshoffen (source : Adeloch)
Annexe de Gundershoffen de 1685-1696 et 1715-1730 - Annexe de Mertzwiller
Source : répertoire du clergé d'Alsace sous l'ancien régime 1648 - 1792 (A262 - AD67)
Les « Malgré-nous »
Au cours de la guerre, les pertes allemandes ne cessent d'augmenter. C'est principalement le front de l'Est qui est le plus meurtrier. Il faut donc remplacer ces troupes et maintenir les effectifs. Les volontaires ne sont pas suffisants. Il faudra par conséquent incorporer au sein de la Wehrmacht des soldats non Allemands.
Le 9 mai 1941, Wagner introduit le RAD (Reicharbeitdients), obligatoire pour les jeunes Alsaciens et Alsaciennes, et qui précède l'incorporation dans les forces armées.
Par décret du 25 août 1942, le Gauleiter d'Alsace Robert Wagner avait décidé d'enrôler contre leur gré certaines classes d'Alsaciens et Mosellans dans la Wehrmacht, en flagrante violation de la Convention de La Haye. 130.000 jeunes gens originaires des départements du Bas-Rhin, du Haut-Rhin et de la Moselle furent ainsi incorporés de force ! Les protestations de Vichy, faibles, n'auront aucune effet.
Au total, 100 000 Alsaciens et 30 000 Mosellans (sans oublier les 10 000 Luxembourgeois) furent incorporés de force dans la Wehrmacht. 40 000 d'entre eux sont morts ou portés disparus...
Des milliers de jeunes Alsaciens fuient la région, malgré l'interdiction et les représailles. Ceux qui sont arrêtés sont envoyés au camp du Struthof où ils sont exécutés. Leurs parents sont internés au camp de Schirmeck puis déportés en Allemagne, leurs biens sont saisis.
Dès octobre 1943, une ordonnance responsabilise officiellement les familles en cas de désertion. Celles-ci sont transplantées en Silésie, sont condamnées aux travaux forcés, les biens sont également confisqués. Au sein des unités, les Alsaciens-Mosellans qui tentent de se rebeller sont au mieux envoyés en « rééducation » au camp de Schirmeck.
La plupart des Alsaciens-Mosellans incorporés dans la Wehrmacht ont été envoyés sur le front de l'Est, généralement dans la Heer, où il était impossible de déserter : d'une part le risque des représailles exercées sur le soldat et sa famille, et d'autre part le fait que les troupes russes ne distinguaient pas Alsaciens et Allemands.
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EBERSOHL Frédéric Henri fils de EBERSOHL Georges (° 1882 +1935), cultivateur né le 23/07/1911 à Griesbach Il était âgé de 33 ans, cousin de MALLO Georges (ci-dessous)
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GROSS Georges fils de GROSS Georges (°1892), Cultivateur, Né le 18/09/1925 à Griesbach (67), France, Il était âgé de 19 ans, neveu de URBAN Frédéric (ci-dessous) |
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fils de HERBER Charles (°1889), sableur, Il était âgé de 23 ans |
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LEININGER Charles fils de LEININGER Georges (°1887), cultivateur, né le 13/05/1925 à Griesbach (67), France. aucune mention marginale sur l'acte de naissance en ce qui concerne le décès |
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LEMBERGER Lucien Michel fils de LEMBERGER Michel, né le 14/08/1923 à Griesbach (67), France, Il était âgé de 21 ans |
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LICKEL Alphonse fils de LICKEL Joseph (°1887), sableur, né le 25/01/1917 à Griesbach (67), France, Il était âgé de 28 ans |
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MALLO Christian fils de MALLO Christian (°1865), cultivateur Né le 13/11/1906 à Griesbach (67), France Il était âgé de 37 ans |
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MALLO Frédéric fils de MALLO Christian (°1865), cultivateur Né le 08/11/1916 à Griesbach (67), France Il était âgé de 28 ans, frère du précédent |
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MALLO Georges fils de MALLO Pierre (°1879), cultivateur, Né le 19/08/1919 à Griesbach (67), France, Aucune mention marginale sur l'acte de naissance.
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REINHARDT Georges Henri fils de REINHARDT Georges (°1892), né le 31/03/1925 à Griesbach (67), France, Il était âgé de 19 ans |
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ROSENFELDER Henri fils de ROSENFELDER Henri (°1890), ouvrier de fabrique, Né le 06/06/1924 à Griesbach (67), France, Il était âgé de 19 ans (*) mention marginale au crayon
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URBAN Frédéric fils de URBAN Henri (°1866 +1940), cultivateur, Né le 15/01/1902 à Griesbach (67), France, Il était âgé de 43 ans, il est aussi l'oncle maternel de GROSS Georges (*) mention marginale au crayon |
Adresse34, rue de l'Église67250 Preuschdorf Horaires d'ouvertureLe Lundi : de 13h00 à 17h00Le Mardi : de 08h00 à 12h00 Le Mercredi : de 14h00 à 17h00 Le Jeudi : de 08h00 à 12h00 Le Vendredi : de 14h00 à 19h00 ContactsTéléphone : +33 3 88 80 77 49
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Arrondissement : Wissembourg |
Preuschdorf à 806 ames : 4/5 L., ayant leur pasteur ; 1/5 C. annexe de Görsdorf.
L’Alsace. Nouvelle description Historique et topographique des deux départements du Rhin, Jean-Frédérique Aufschlager - 1826
(Bruningestorf 772), village du Bas-Rhin, arrondissement de Wissembourg, canton de Woerth-sur-Sauer, sur la route départementale d'Ingwiller à Fort-Louis. Annexe : le moulin de Brehmüle. Promenades : le Liebwäldchen, le Rainbrunnen. L'ancienne église fut élevée en 1079 et le choeur ajouté en 1498. Preuschdorf devient évangélique en 1574. Lors de la démolition de l'ancienne église, en 1841, on trouva, parmi les dalles de la nef, deux bas-reliefs représantant, l'un, Vénus avec ses attributs, et l'autre, qui était brisé, la moitié du torse de Mercure. Ils se trouvent actuellement actuellement dans le jardin du presbytère catholique de Goersdorf. La nouvelle église fût batie en 1842, à l'exception de la tour, qu'on acheva l'année suivante. Le presbytère est de 1744. En face du jardin curial est le nouveau cimetière consacré en 1854. Le village fut plusieurs fois éprouvé par la guerre. "Je n'ai ressenti à Preuschorf que les angoisses de la guerre" remarque dans un registre les pasteur F. J. Koenig (1704). 643 habitants (79 cath., 560 luth., 4 isr.)
L'alsace ancienne et moderne ou dirctionnaire topographique, historiqe et statistique du Haut et du Bas-Rhin - Par BAQUOL 1865
Formes anciennes du nom de la localité : Bruningvillare (720), Bruningesdorph (772), Bruningesdorf, Prinisdorf, Brissdorf, Brischdorf.
Preuschorf est cité dès 719 à l'occasion de donations en faveur de l'abbaye de Wissembourg, ces donations seront confirmées au cours des VIII ème et IX ème siècles. Preuschorf releva par la suite des landgraves de Basse-Alsace qui vendirent le village aux seigneurs de LICHTENBERG en 1332. Ces derniers acquirent également en 1337 le tiers du village qui appartenant aux PULLER de HOHENBOURG. En 1480 Preuschorf revient aux DEUX-PONTS-BITCHE, en 1750 aux HANAU-LICHTENBERG et en 1736 aux HESSE-DARMSTADT. En 1570, la Réforme fut introduite et en 1693 un simultaneum instauré, qui est encore en vigueur de nos jours. La commune de Preuschdorf a été distraite du canton de Soultz en 1802 et réunie au canton de Woerth nouvellement créé.
Ri.R.
Encyclopédie d'Alsace
Alsace, Prischdorf [« Bri :'SdoRf »] ; Bruningovillare 719, Bruningestorf 772, Prinisdorf, Brischdorf. > « le village du vallonement ». Du suffixe gallo-roman –villa remplacé par -dorf précédé de l'étymon gallo-roman * Brǔnincum, composé de la racine paléo-européenne BR-UN « renflement, vallonnement », suivi du suffixe paléo-européen.
ENCYCLOPEDIE DE L'ALSACE - Editions Publitotal, Strasbourg, 1985
Armorial des communes du Bas-Rhin
Dépouillement des Baptêmes, Mariages et Sépultures (Registre catholique) (Auteurs : Jean Marie KLIPFEL et Jean Marie ATZENHOFFER)
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En 1789, elle faisait partie du bailliage de Woerth dépendant du Landgraves de Hessen-Darmstadt
souveraineté | 1789, royaume de France 1790, Bas Rhin |
département | 1793, Bas Rhin 1801, Bas-Rhin 1871, Bas-Rhin (Allemagne) 1919, Bas-Rhin |
district | 1793, Wissembourg |
arrondissement | 1801, Wissembourg 1871, Kreis Weissenburg (Wissembourg) 1919, Wissembourg |
canton | 1793, Soultz 1801, Soulz-sous-Forêts [Soultz-sous-Forêts] 1802, Woerth 1871, Wörth (Allemagne) 1919, Woerth |
municipalité | 1793, Preuschdorf |
Année Nombre | 1841 | 717 | 1876 | 625 | 1911 | 689 | 1962 | 834 | |
1793 | 406 | 1846 | 749 | 1881 | 652 | 1921 | 753 | 1968 | 810 |
1800 | 501 | 1851 | 684 | 1886 | 662 | 1926 | 858 | 1975 | 864 |
1806 | 578 | 1856 | 616 | 1891 | 673 | 1931 | 848 | 1982 | 882 |
1821 | 806 | 1861 | 643 | 1896 | 713 | 1936 | 863 | 1990 | 875 |
1831 | 819 | 1866 | 642 | 1901 | 711 | 1946 | 891 | 1999 | 869 |
1836 | 752 | 1872 | 621 | 1906 | 707 | 1954 | 850 | 2006 | 926 |
Source : Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui
1989 - 2008 | Guy Dominique KENNEL |
2008 - 2014 | Evelyne FISCHER |
2014 - | Stéphane WERNERT |
Paroisse du Chapitre Rural du Bas-Haguenau
Eglise Saint-Adelphe, simultanéum
Annexe de Goersdorf (jusqu'en 1775) et de Dieffenbach (depuis 1775), a pour annexe Lampertsloch, Dieffenbach-lès-Woerth, Mitschdorf et les mines d'asphalte.
Source : répertoire du clergé d'Alsace sous l'ancien régime 1648 - 1792 (A262 - AD67)
La réforme est introduite en 1570 ; en 1685 est instauré le régime du simultanueum, toujours en vigueur à l'heure actuelle.
Elle a pour annexes Goersdorf, Lampertsloch, Mitschdorf et les mines d'Asphalte. Annexe de Woerth (1640-1659) et Lembach (pendant la guerre de Trente ans). (Adeloch)
Adresse1, place de la Mairie67500 Niederschaeffolsheim Horaires d'ouvertureDu Lundi au Jeudi : de 08h30 à 12h30Le Vendredi : de 08h30 à 12h30 et de 14h00 à 18h00 ContactsTéléphone : +33 3 88 73 84 66Télécopie : +33 3 88 73 88 68 Courriel : info[ à ]niederschaeffolsheim.fr |
Arrondissement : Haguenau Canton : Haguenau Code commune : 67331 |
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Collection privée
Le village de Niederschaeffolsheim est situé aux abords Sud-Ouest du massif forestier de Haguenau et des collines de Brumath dans leurs parties septentrionales.
La Superficie de la commune s'étale sur 618 ha dont 565 ha à vocation agricole. La commune est propriétaire de 134 ha dont 124 ha de terre agricole.
Les premières traces de civilisation remontent à l'époque du néolithique (4000 – 2000 av. J.C.), l'âge de la pierre polie. 28 haches ont été découverte au début du siècle dernier sur le finage de notre commune aux lieux-dits : Zwanzigacker – Heiligestücke – In des Spangen...
Ces trouvailles laissent supposer que les lieux étaient fréquentés par une population ambulante d'origine diverse, que les loess fertile a su retenir pendant une certaine période, au gré des changements climatiques ou invasions.
La transition du néolithique à l'âge de bronze ancien (1800 à 1600 av. J.C.) est attesté par la découverte d'une hache en bronze, d'une exécution assez grossière, pièce coulée probablement sur place par des ouvriers peu initiés à ce nouveau procédé.
Un établissement romain localisé au lieu-dit Seeweilerthal (commune de Kriegsheim) s'étend en partie sur le ban communal de Niederschaeffolsheim. Ce site est matérialisé en surface sur environ 1000 m2 par des moellons calcaires, des fragments de tuiles, de torchis et de la céramique grossière. Mais rien de concret ne prouve l'existence d'un village en cet endroit.
Des tombes franques isolées ont également été trouvé à Niederschaeffolsheim. Il faut attendre le XIIIe siècle, l'an 1210 pour trouver la première mention du village : SCHEFFELSHEIM qui au cours des siècles changera maintes fois d'orthographe : SCHEFFELINGESHEIM – SCHAFFOLTZHEIM – NIEDERSCHAEFFLINGSHEIM – NIEDERSCHAEFFOLSHEIM
Avec le préfixe Nieder pour le différencier de Ober et Mittelschaeffolsheim : localité situées en amont du Rhin. Sans le parler local il s'exprime : SCHAFELSE
Divers propos font allusion à la racine « Schaeff » et le mouton « schaf » sous prétexte d'élevage ovin dans la région, mais qu'on peut considérer comme simplistes.
Une étude linguistique se référant à la topographie pourrait nous révéler la clé de l'énigme : SCAF – SCEF du latin « scafium » qui signifie « la cuvette ».
Quand on observe le relief du village, on remarque que l'actuelle Place de la mairie est centrée dans une cuvette, entourée par des rues qui portent encore des dénominations tels que Hungerberg – Geissberg - Hey = montée.
Le suffixe HEIM est un mot germanique qu'on peut interpréter par : habitation ; il témoigne d'une occupation humaine des lieux gagnés par les Germains sur les Gallo-romains et colonisés au cours des Ve et VIe siècle.
Niederschaeffolsheim dépendait du Grand Bailliage Impérial de Haguenau, qui regroupait ainsi 40 villages et administré par le Schultheiss de Batzendorf.
En 1391, à l'occasion d'une discorde entre la bailli impérial Rudolph abbé de Murbach et les Fleckenstein, le village fut incendié.
Suites aux affres de la guerre de Trente ans (1618-1648) le village était entièrement ruiné et désolé, en sorte que pendant 5 années il n'y avait ni hommes, ni bêtes ... la terre était à l'abandon et inculte.
Le 12 juillet 1790, l'assemblée vota le décret de la Constitution Civile du Clergé. Une grande masse des habitants de Niederschaeffolsheim suivit le clergé et se creusa entre la foi catholique (les aristocrates) et l'esprit de la Révolution (le patriotes) un fossé permanent. Fidèles aux idées de l'Ancien régime, ne voulant pas se plier aux lois républicaines, prés de 60 personnes sont partis en exil et traversé le Rhin pour trouver refuge en pays de Bade. Il en était de même pour le curé Jean-Pierre RAUSCHER qui est parti à Würtzburg en septembre 1792.
Le lieu-dit « im Lager » nous rappelle que les troupes coalisées contre Napoléon 1er y campaient en juin 1815. Récoles, plantations furent détruites et les habitations pillées.
Le première Guerre mondiale se solda par 34 mots et 5 disparus. En 1920, on érigea un monument en leur mémoire. Les autorités nazies, tels des iconoclastes ont détruit les plaques qui portaient leurs noms.
La seconde Guerre mondiale sera encore plus meurtrières pour la population locale, 23 jeunes gens incorporés de force n'ont plus regagné leur foyer, tombés sur les champs de batailles ou mort en captivité. 17 victimes civiles sont décédées des suites de leurs blessures, en novembre et décembre 1944, dans leur cave, les hôpitaux où cherchant refuge à Ohlungen, 9 d'entres-elles ont trouvé leur dernier repos dans une tombe commune.
Un monument dédié à leur mémoire a été inauguré le dimanche 3 novembre 1946, il se trouve à la sortie sud du village.
Durant trois semaines épouvantables, surtout du 24 au 29 novembre 1944, le village fut malmené par des tirs meurtriers de l'artillerie américaine face à la défensive allemande. L'église étant un poste d'observation fut la cible principale. Elle était endommagée à 70 % (la totalité des vitraux, le plafond ainsi qu'une partie du mobilier). L'ancienne mairie (Wacht), l'école des filles et plusieurs maisons ont été détruites. Le sinistre s'élevait à 40 % pour la localité.
En 1371 est mentionnée une église paroissiale, qui n'était probablement qu'une chapelle. En 1401, Saint Michel était déjà à le vocable de la paroisse. A la même époque, Claus Hanewihr est mentionné « Kirch here zu Scheffelingsheim », il en était de même pour Joannes Cirstafel en 1477.
L'origine du sanctuaire remonte au XIVe siècle (partie inférieure de la tour). L'église actuelle a été construite en 1781 d'après les plans du célèbre architecte Alexandre Salins de Monfort, suite à la supplication de la communauté villageoise qui stipulait « que leur église (agrandie en 1747) serait devenue trop petite au point qu'une grande partie de paroissiens étaient obligés de se tenir pendant le service divin aux jours solennels hors de l'église ».
Soixante quinze années après les mêmes problèmes ; la nef fut allongée de 10 mètres en 1854 !
SPITZER Gilbert
Nieder-Schäfolsheim, sur la route de Strasbourg à Landau, a 869 ames c. et une succursale.
L’Alsace. Nouvelle description Historique et topographique des deux départements du Rhin, Jean-Frédérique Aufschlager - 1826
Autrefois village impériale, village du Bas-Rhin, arrondissement de Strasbourg, canton de Haguenau, sur le route impériale de Strasbourg à Wissembourg. 1177 cath.
Source : l'Alsace ancienne et moderne ou Dictionnaire topographie, historique et statistique du Haut et du Bas-Rhin (auteur : BAQUOL - Edition entièrement refondue par P. RISTELHUBER - 1865)
L'armorial des communes du Bas-Rhin, Strasbourg
Dépouillement : Mariages Etat-civil (Auteur : Sylviane SCHALLER)
Les dépouillements sont consultables dans notre base de données (consultation réservée aux membres). Il est aussi possible d'acquérir les publications
Dépouillement des naissances
En 1789, le village faisait partie des villages de la préfecture de Haguenau (Bailliage de Haguenau) dépendant du Roi.
Source : l'Alsace ancienne et moderne ou Dictionnaire topographie, historique et statistique du Haut et du Bas-Rhin (auteur : BAQUOL - Edition entièrement refondue par P. RISTELHUBER - 1865)
souveraineté | 1789, royaume de France 1790, Bas Rhin |
département |
1793, Bas Rhin |
district | 1793, Haguenau |
arrondissement |
1801, Strasbourg |
canton | 1793, Haguenau 1801, Haguenau |
municipalité | 1793, Niederschaeselsheim |
Année - nombre | 1841 | 1 110 | 1876 | 1 124 | 1911 | 1 055 | 1962 | 991 | |
1793 | 482 | 1846 | 1 172 | 1881 | 1 171 | 1921 | 990 | 1968 | 1 042 |
1800 | 528 | 1851 | 1 212 | 1886 | 1 173 | 1926 | 1 020 | 1975 | 1 202 |
1806 | 601 | 1856 | 1 155 | 1891 | 1 111 | 1931 | 1 025 | 1982 | 1 222 |
1821 | 869 | 1861 | 1 177 | 1896 | 1 145 | 1936 | 1 076 | 1990 | 1 267 |
1831 | 1 011 | 1866 | 1 167 | 1901 | 1 094 | 1946 | 1 043 | 1999 | 1 268 |
1836 | 1 096 | 1872 | 1 152 | 1906 | 1 101 | 1954 | 944 | 2006 | 1 248 |
Source : Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui
1800 - 1803 | Jean LANG le Vieux (° 1765 – † 1845) |
1803 - 1812 | André LANG (° 1763 – † 1813) |
1812 - 1815 | Jean LANG le Vieux (° 1765 – † 1845) |
1815 - 1816 | Antoine KREUTHER (° 1775 – † 1854) |
1828 - 1855 | Jean LANG le Jeune (° 1796 – † 1861) |
1855 - 1871 | Antoine WENDLING (° 1820 – † 1871) |
1871 - 1874 | Joseph LANG (° 1819 – † 1874) |
1875 - 1886 | André STEINMETZ (° 1820 – † 1886) |
1886 - 1896 | Thiébaut NONNENMACHER (° 1841 – † 1917) |
1896 - 1902 | Michel LANG (° 1854 – † 1927) |
1902 - 1919 | Jérôme STEINMETZ (° 1854 – † 1922) |
1919 - 1940 | Georges PAULUS (° 1867 – † 1941) |
1940 - 1944 | Michel REPP (° 1885 – † 1957) |
1945 - 1947 | Joseph STEMMER (° 1905 – † 1982) |
1947 - 1953 | Michel KREUTHER (° 1896 – † 1982) |
1953 - 1977 | Ernest PAULUS (° 1908 – † 1980) |
1977 - 2001 | Émile KAUTZMANN (° 1935) |
2001 - …. | Fernand VIERLING (° 1952) |
Source : Archives municipales
Paroisse du Chapitre Rural du Haut-Haguenau
Eglise paroissiale de Saint Michel
Collateur : le chapitre de la collégiale de Saint-Pierre-le-Vieux à Strasbourg
Registres paroissiaux : perdus
1685 - (1689) | Alain ZIEGLER, OP |
1693 - 1704 | Jean STUDER, OP |
1704 - 1724 | Jean Georges HERMANN |
1724 - 1734 | Antoine Aloïse RINCK, diocèse Augsburg |
1734 - 1738 | Jean Georges MERCKEL |
1739 - 1740 | Thiébaud HARTMANN |
1743 - 1744 | Balthasar NEU de Molsheim |
1744 - 1771 | Jean Nicolas KAEUFFER de Strasbourg |
1771 - 1785 | F. Joseph SAND de Haguenau |
1786 - 1823 + | Jean Pierre Conrad RAUSCHER de Strasbourg |
Source : répertoire du clergé d'Alsace sous l'ancien régime 1648 - 1792 (A262 - AD67)
422 NIEDERSCHAEFFOLSHEIM.
Année d'arrivée, numéro de la paroisse de provenance, dernier numéro paroisse de destination
Source : Le clergé séculier et régulier de l'Alsace depuis la révolution (Charles Kieffer Ancien archiviste de l'évêché de Strasbourg) - (A259 - AD67)
Paroisse catholique : les registres tenus depuis 1540 ont été détruits lors de l'incendie du tribunal de Strasbourg (1870)
Les doubles de l'état civil de 1793 à 1869 y ont été également détruits.
Source : Archives départementales du Bas-Rhin - Adeloch
Adresse6, rue de l'Église67470 Munchhausen Horaires d'ouvertureLe Lundi : de 11h00 à 12h00Le Mardi : de 11h00 à 12h00 et de 17h00 à 18h00 Le Mercredi : de 11h00 à 12h00 Le Jeudi : de 11h00 à 12h00 et de 17h00 à 18h00 Le Vendredi : de 11h00 à 12h00 ContactsTéléphone : +33 3 88 86 51 81Télécopie : +33 3 88 86 15 36 Courriel : mairie.munchhausen [ à ] orange.fr |
Arrondissement : Wissembourg Canton : Seltz Code commune : 67308 |
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Collection privée
Il est fort probable que les celtes et les romains avaient déjà foulé le sol de Munchhausen. Sur les hauteurs du village on a trouvé une pierre d'autel consacrée à Mercure, Minerve, Hercule et Vesta. Cette pierre a été scellée dans un mur de la sacristie de l'ancienne église qui a été détruite en 1840. Elle a alors été offerte par le curé Herrmann au juge de paix Lambert de Lauterbourg. L'actuel Kirchberg s'appelait auparavant Burgberg, ce qui laisse supposer que les Romains possédait une petite citadelle sur les hauteurs surplombant le Rhin. Munchhausen est cité pour la première fois vers 850 dans une donation faite à l'abbaye de Wissembourg de terres se trouvant sur les bans d'un bourg nommé ''Munihhusa'', c.à.d. la maison des moines. Cette donation est rédigée et sig née par le moine Otfrid qui est aussi célebre pour son livre d'évangile nommé ''Krist''. L'historien Schöpflin nous rapporte q'un couvent aurait été édifié au village. Celui-ci fut transféré à la cité de Seltz sous le règne d'Adélaïde. Un document rédigé sous le temps de l'abbé Edelin (1262-1293) nous apprend que l'abbaye de Wissembourg possédait à ''Munichhusen'' un Herrenhof et 26 fermes.
Sources : Geschichte des Dorfes Munchhausen am Rhein de A. Postina
(Munihhusa, pér. franque), village du Bas-Rhin et le chemin d'int. com. N°48 de Seltz à Lauterbourg. Siége d'une brigade et d'un bureau des douanes de première ligne. 745 habitants (742 cath., 3 luth.).
Sur la banlieue existait Müetersheim détruit pendant la guerre des Armagnacs.
Source : l'Alsace ancienne et moderne ou Dictionnaire topographie, historique et statistique du Haut et du Bas-Rhin (auteur : BAQUOL - Edition entièrement refondue par P. RISTELHUBER - 1865)
Münchhausen, sur le Rhin, a 692 ames C. et un desservant. Bac
L’Alsace. Nouvelle description Historique et topographique des deux départements du Rhin, Jean-Frédérique Aufschlager - 1826
als. Minichhause ; Munihhusa VIIIe siècle Munchhusen 831. > "la dépendance d'abbaye". De l'allemand -hausen "maison", précédé du radical Münch-, variante de Mönch (moine) (<vieux haut all. munih, du latin médiéval minicus, our le classqiue monachus < grec monachos "qui vit seul"). Munchhausen relevait de l'abbaye de Seltz. >> Autre explication : d'un étymon gallo-roman Muniacum, formé sur la racine paléo-européenne MUN "renflement", suivie du suffixe -iacum, et plus tard du germanique -hausen. Munchhausen est situé sur un promontoire dominant le confluent de la Sauer avec le Rhin.
Source : La grande encyclopédie des lieux d'Alsace - Michel Paul URBAN
L'armorial des communes du Bas-Rhin, Strasbourg
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Les dépouillements sont consultables dans notre base de données (consultation réservée aux membres). Il est aussi possible d'acquérir les publications
En 1789, Münchhausen faisait partie des Terres de la Maison de Deux-Ponts, Bailliage de Seltz, dépandant du duc de Deux-Ponts.
Source : l'Alsace ancienne et moderne ou Dictionnaire topographie, historique et statistique du Haut et du Bas-Rhin (auteur : BAQUOL - Edition entièrement refondue par P. RISTELHUBER - 1865)
Souveraineté | 1789, royaume de France 1790, Bas Rhin |
département |
1793, Bas Rhin |
district | 1793, Wissembourg |
arrondissement |
1801, Wissembourg |
canton | 1793, Lautrebourg 1801, Seltz-Beinheim [Seltz] |
municipalité | 1793, Munchhausen |
Année - Nombre | 1841 | 795 | 1876 | 625 | 1911 | 559 | 1962 | 578 | |
1793 | 323 | 1846 | 821 | 1881 | 613 | 1921 | 559 | 1968 | 599 |
1800 | 404 | 1851 | 842 | 1886 | 606 | 1926 | 560 | 1975 | 661 |
1806 | 476 | 1856 | 698 | 1891 | 552 | 1931 | 543 | 1982 | 651 |
1821 | 692 | 1861 | 745 | 1896 | 564 | 1936 | 543 | 1990 | 651 |
1831 | 769 | 1866 | 808 | 1901 | 571 | 1946 | 544 | 1999 | 692 |
1836 | 800 | 1872 | 648 | 1906 | 550 | 1954 | 536 | 2006 |
Source : Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui
ancien(s) | Munihhusa, Minichhause, Munchhusen |
an II | 1793, Munchhausen |
Bull. des Lois | 1801, Munchhausen |
1791 - 1800 | Philipp Jakob MARTIN | voir Note |
1794 - 1795 | Michael MAURATH | |
1804 - 1807 | Peter Paul BLATT | |
1807 - 1815 | Philipp Jakob MARTIN | |
1815 | Franz Georg WEINHARD | |
1821 - 1824 | Christophe MEICHEL | Il démissiona de son plein gré. |
1824 - 1835 | Jakob ZINCK | |
1835 - 1846 | Franz ERNST | |
1846 - 1855 | Leopold KLEFFER | |
1855 - 1860 | Joseph GABEL | |
1860 - 1881 | Franz Georg MEICHEL | |
1881 - 1886 | Michael GABEL | |
1886 - 1902 | Michael SCHNEIDER | |
1902 - 1906 | Anton KLOTZ | décédé le 29 décembre |
1907 - 1914 | Michael SCHWARTZ | |
1914 - 1924 | KLOTZ | |
1924 - 1928 | Georges BROSSARD | |
1929 - 1945 | Aloyse MEICHEL | |
1945 - 1956 | Aloyse SCHNEIDER | |
1956 - 1964 | Théodore BLATT | |
1964 - 1980 | Auguste LEHMANN | |
1980 - 1995 | Gilles MEYER | |
1995 - | Richard STOLTZ |
Note : Entre 1790 et 1800 Philipp Jakob MARTIN et Michael MAURATH se relayèrent pour le poste de maire. Le 9 juillet 1804, Philippe Jacques MARTIN fut déstitué pour dissension mais redevint maire en 1807.
Source : chronique de 1909 et archives municipales
Eglise paroissiale de Saint Pantaléon, paroisse catholique
Paroisse du chapitre rural du Bas-Haguenau
Munchhausen, appelé Munihhusa dans les traditiones Wizenburgenses, faisait partie du domaine appelé le Propre de Ste Adelaïde. En 1684, ce village retourna à l'Eglise catholique dont l'électeur palantin l'avait détaché.
Source : État de l'Eglise d'Alsace avant la Révolution, Volume 1 Par Modeste SCHIKELE - 1877
Ancienne paroisse passée à la réforme en 1557, recatholicée en 1683, annexe de Seltz de nouveau érigée en paroisse en 1741 (RP B)
Collateur : le duc de Deux-Ponts
Registres Paroissiaux : B 1740, M 1740, S 1740
1741 - 1749 + | Jos. Jacques WICHARD |
1749 - 1792 + | J. Chrysostome BENGEL d'Erstein |
voir : Postina Aloyse, Geschiste des Dorfes M. 1909, page 237-239
Munchhausen a encore, en 1694, le même curé que Mothern, dans la visite de 1701, elle est dite administrée par Seltz. Un décret du 01/08/1732 décide que le curé de Seltz doit tenir un vicaire pour desservir Munchhausen (G 6179/33-40).
Source : répertoire du clergé d'Alsace sous l'ancien régime 1648 - 1792 (A262 - AD67)
395 MUNCHHOUSE (Bas-Rhin).
Année d'arrivée, numéro de la paroisse de provenance, dernier numéro paroisse de destination
Source : Le clergé séculier et régulier de l'Alsace depuis la révolution (Charles Kieffer Ancien archiviste de l'évêché de Strasbourg) - (A259 - AD67)
Au cours de la guerre, les pertes allemandes ne cessent d'augmenter. C'est principalement le front de l'Est qui est le plus meurtrier. Il faut donc remplacer ces troupes et maintenir les effectifs. Les volontaires ne sont pas suffisants. Il faudra par conséquent incorporer au sein de la Wehrmacht des soldats non Allemands.
Le 9 mai 1941, Wagner introduit le RAD (Reicharbeitdients), obligatoire pour les jeunes Alsaciens et Alsaciennes, et qui précède l'incorporation dans les forces armées.
Par décret du 25 août 1942, le Gauleiter d'Alsace Robert Wagner avait décidé d'enrôler contre leur gré certaines classes d'Alsaciens et Mosellans dans la Wehrmacht, en flagrante violation de la Convention de La Haye. 130.000 jeunes gens originaires des départements du Bas-Rhin, du Haut-Rhin et de la Moselle furent ainsi incorporés de force ! Les protestations de Vichy, faibles, n'auront aucune effet.
Au total, 100 000 Alsaciens et 30 000 Mosellans (sans oublier les 10 000 Luxembourgeois) furent incorporés de force dans la Wehrmacht. 40 000 d'entre eux sont morts ou portés disparus...
Des milliers de jeunes Alsaciens fuient la région, malgré l'interdiction et les représailles. Ceux qui sont arrêtés sont envoyés au camp du Struthof où ils sont exécutés. Leurs parents sont internés au camp de Schirmeck puis déportés en Allemagne, leurs biens sont saisis.
Dès octobre 1943, une ordonnance responsabilise officiellement les familles en cas de désertion. Celles-ci sont transplantées en Silésie, sont condamnées aux travaux forcés, les biens sont également confisqués. Au sein des unités, les Alsaciens-Mosellans qui tentent de se rebeller sont au mieux envoyés en « rééducation » au camp de Schirmeck.
La plupart des Alsaciens-Mosellans incorporés dans la Wehrmacht ont été envoyés sur le front de l'Est, généralement dans la Heer, où il était impossible de déserter : d'une part le risque des représailles exercées sur le soldat et sa famille, et d'autre part le fait que les troupes russes ne distinguaient pas Alsaciens et Allemands.
Après la guerre, le rapatriement se fait lentement, le dernier soldat alsacien étant rentré en France en avril 1955.
Mais en 1948, 10.000 d'entre eux étaient toujours portés disparus.
C'est à cette date, en 1948 donc, que l'Association des Déserteurs, Evadés et Incorporés de Force (A.D.E.I.F) publie un "Recueil photographique des disparus du Bas-Rhin victimes de la conscription allemande de 1942 à 1945". Ces deux fascicules, édités à 100.000 exemplaires, se voulaient être un outil pour aider à les localiser puis surtout à les rapatrier.
Vous trouverez ici les disparus qui étaient nés ou qui y avaient été domiciliés dans cette commune.
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DECK Albert fils de Georges DECK (° 1869 + 1950) né le 13/04/1908 à Munchhausen dernière adresse : SP 22771 D (Roumanie) |
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GERBER Antoine né le 28/09/1913 à Munchhausen dernière adresse : SP 11853 B |
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SCHULER François Xavier fils de Joseph né le 17/09/1909 à Munchhausen |
Marius Etienne BLATT (fils de François Joseph 1863-1953 et Caroline LORENTZ 1866-1909), né à HAUSSONSVILLERS (Alger) le 26/12/1895, décédé à HAUDREMONT (Meuse) le 25/10/1916, inhumé Nécropole Nationale FLEURY-DEVANT-DOUAUMONT (Meuse), tombe individuelle 8555, le 24 octobre 1927. Sergent 8ème Régiment de Tirailleurs Algériens, devenu 8ème Régiment de Marche de Zouaves Marocains.
« Sépultures de guerre » et « Morts pour la France » http://www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr/
Michel BLATT (fils de François Joseph 1799-1842 et Eve Rosine FIX) né à MÜNCHHAUSEN le 23/05/1835, décédé à MASCARA (Alger) le 01/01/1870. 2ème Classe 4ème Régiment de Chasseurs d'Afrique. Matricule 844, acte 1 http://anom.archivesnationales.culture.gouv.fr/
Joseph BLATT (fils de Joseph et Barbe LEHMANN) né à MÜNCHHAUSEN le 02/01/1883, décédé à POINTE-VAUX (Meuse) le 06/11/1914. 2ème Classe 67ème Régiment d'Infanterie de Ligne.
« Sépultures de guerre »et « Morts pour la France » http://www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr/
Ø
Adresse65, rue Principale67160 Cleebourg Horaires d'ouvertureLe Lundi : de 19h00 à 21h00Le Vendredi : de 19h00 à 21h00 ContactsTéléphone : +33 3 88 94 52 23Télécopie : +33 3 88 63 71 59 Courriel : mairie.cleebourg [ à ] wanadoo.fr |
Arrondissement : Wissembourg Canton : Wissembourg Code commune : 67074 Habitants : Cleebourgeois(es) |
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Collection privée
Village d'une grande étendue en longueur, situé au pied des Vosges, au milieu de collines, avec un ancien château, renferme 1073 ames : 85 C., avec une succursale ; 50 L., annexe de Rott ; 938 R., ayant un pasteur. Les 2 moulins dits Haselmühlen en dépendent. Le minerai qu'on creuse dans les environs, est envoyé aux fonderies de Zinswiller et de Niederbronn.
L’Alsace. Nouvelle description Historique et topographique des deux départements du Rhin, Jean-Frédérique Aufschlager - 1826
Village du Bas-Rhin, arrondissement et canton de Wissembourg, situé entre deux collines au pied des Vosges, non loin de la route départementale de Bitche au Rhin. Il s'y trouve 4 moulins à blé, 2 huileries et 4 tuilerie. Siège d'une brigade des douanes. 637 habitants (131 cath., 13 luth. 493 réf.).
Cette commune faisait jadis, comme Altenstadt, partie du Mundat. Les terres de sa banlieue sont disséminées dans la plaine, sur des hauteurs et sur le premier plan des montagnes. C'est à Cleebourg que résidaient avant 1789 les baillis de la maison palatine. aux termes de l'art. 8 du traité de Ryswick, le roi de France n'exerçait qu'un droit de souveraineté sur le territoire de ce village, tout comme sur ceux d'Oberhoffen, de Rott et de Steinseltz, qui faisaient partie du bailliage de Cleebourg. A cette époque ce dernier village se trouvait régi, quant aux usages, par ceux appelés du Mundat. La nature des terrains de la banlieue de cette commune est variée ; on y trouve surout le leimen ou loess, le grès des Vosges et le terrain tertiaire. L'étendue du ban est de 847 hect. 32 ares 97 cent. Dans la banlieu, pour effectuer les labours, on se sert presque exclusivement de boeufs et de vaches. Le Baechelbach et le Bremmelbach traversent une partie du territoire et alimentent les usines. En fouillant les amas de sable diluvien, on trouve à Cleebourg des filons de minerai de fer. Le lignite et le bitume y étaient exploités vers 1740.
Le bailliage de Cleebourg compirt successivement les villages d'Oberhoffen, Hoffen, Rott, Steinseltz. Ingolsheim, Hunspach, Birlenbach, Keffenbach, Schoenenbourg et Bremmelbach. En 1654, il fut laissé par Chalres-Gustave, roi de Suède à son frère Adolphe-Jean, dont le fils Gustave-Samuel les réunit en 1718 au duché de Deux¨Ponts. La domination suédoise qui s'étendit de 1654 à 1718 sur les villages sus-mentionnés, est cause que leurs habitants ont conservé le nom de paysans suédois.
Source : l'Alsace ancienne et moderne ou Dictionnaire topographie, historique et statistique du Haut et du Bas-Rhin (auteur : BAQUOL - Edition entièrement refondue par P. RISTELHUBER - 1865)
Dépouillement des registres paroissiaux et d'état civil consultable en ligne (uniquement pour les membres)
En 1789, Cleebourg était le chef-lieu du Bailliage de Cleebourg, dépendant du duc de Deux-Ponts. Le roi n'exerçait aucun droit de souveraineté en vertu de l'art. VIII du traité de Ryswick.
Source : l'Alsace ancienne et moderne ou Dictionnaire topographie, historique et statistique du Haut et du Bas-Rhin (auteur : BAQUOL - Edition entièrement refondue par P. RISTELHUBER - 1865)
souveraineté | 1789, royaume de France 1790, Bas Rhin |
département | 1793, Bas Rhin 1801, Bas-Rhin 1871, Bas-Rhin (Allemagne) 1919, Bas-Rhin |
district | 1793, Wissembourg |
arrondissement | 1801, Wissembourg 1871, Kreis Weissenburg (Wissembourg) 1919, Wissembourg |
canton | 1793, Wissembourg 1801, Wissembourg 1871, Weissenburg (Wissembourg) 1919, Wissembourg |
municipalité | 1793, Cleebourg |
Année - nombre | 1841 | 823 | 1876 | 655 | 1911 | 549 | 1962 | 505 | |
1793 | 664 | 1846 | 822 | 1881 | 637 | 1921 | 520 | 1968 | 511 |
1800 | 856 | 1851 | 828 | 1886 | 629 | 1926 | 528 | 1975 | 623 |
1806 | 889 | 1856 | 630 | 1891 | 598 | 1931 | 605 | 1982 | 597 |
1821 | 1 073 | 1861 | 637 | 1896 | 591 | 1936 | 613 | 1990 | 584 |
1831 | 929 | 1866 | 613 | 1901 | 570 | 1946 | 502 | 1999 | 636 |
1836 | 938 | 1872 | 639 | 1906 | 565 | 1954 | 483 | 2006 | 668 |
Source : Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui
2001 - 2008 | Ernest JACKY |
2008 - .... | Serge STRAPPAZON |
Paroisse du chapitre rural de Herxheim (?), elle a pour annexe Oberhoffen, Rott, Steinseltz.. Cleebourg fait partie du chapitre rural de Wissembourg au moins jusqu'en 1766.
Eglise paroissiale Saint Gall, temple (Simultaneum)
Jadis propriété de l'abbaye de Wissembourg, Cleebourg est offert en 1504 au duché de Deux-Ponts, et est dès lors chef-lieu du bailliage, avec juridiction sur les villages de Bremmelbach, Hoffen, Hunspach, Ingolsheim, Keffenach, Rott et Steinseltz.
La Réforme est introduite en 1525. Jean Casimir de Deux-Ponts devient seigneur du lieu en 1617.
La paroisse a pour annexe : Birlenbach, Bremmelbach, Keffenach, Drachenbronn, Froeschwiller, Jaegerthal, Langensoultzbach, Lichtenberg, Nehwiller-près-Woerth, Oberbronn, Pfaffenhoffen, Reipertswiller, Steinseltz.
Un registre de Baptêmes et Mariages (1685-1755) est perdu.
La paroisse a pour annexe : Rott et Steinseltz
Un registre de Baptêmes et Mariages (1697-1755) est perdu
Annexe de Birlenbach (1676-1681 et depuis 1702)
voir Rott
Source : Adeloch
Paroisse passée à la réforme en 1525, simultanéum et cure royale en 1727, du chapitre rurale de Herxheim (RL II, 519), simultaneum 1695 (Cl. MULLER)
La cure semble être tantôt à Cleebourg, tantôt à Rott ou Steinseltz.
Avec annexes :
Collateur : le Roi
Registres paroissiaux : B et M (1697-1755) disparus
1701 | Guillaume HOPFENTHALER, augustin curé Steinseltz |
1701 | Joseph TOUCHARD, vicaire collégiale de Wissembourg |
1706 | N. SCHILLING curé Steinseltz |
1725 | BONAVENTURE |
1731 - 1748 | Richard GROSHEIM, augustin curé Steinseltz 1725 |
1751 - 1755 | Michel MARGAND, augustin |
1757 | Augustin AVRIL, augustin |
1757 - 1767 | Jérôme MOREL |
1758 | Aloïse WOLBERT |
1779 | Henri BECK, augustin |
Source : répertoire du clergé d'Alsace sous l'ancien régime 1648 - 1792 (A262 - AD67)
104 CLÉEBOURG.
Année d'arrivée, numéro de la paroisse de provenance, dernier numéro paroisse de destination
Source : Le clergé séculier et régulier de l'Alsace depuis la révolution (Charles Kieffer Ancien archiviste de l'évêché de Strasbourg) - (A259 - AD67)
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