Adresse28, route de Walbourg Horaires d'ouvertureLe Mardi : de 10h00 à 11h30 et de 16h00 à 18h30 Le Mercredi : de 15h00 à 17h30 Le Vendredi : de 10h00 à 11h30 ContactsTéléphone : +33 3 88 90 74 99 Télécopie : +33 3 88 90 74 89 Courriel : mairie [ à ] biblisheim.fr Secrétaires de mairie :
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Arrondissement de Wissembourg |
Collection privée
Biblisheim (Bibelies 1340) village du Bas-Rhin, arrondissement de Wissembourg, caton de Woerth-sur-Sauer, sur la Sauerbach et non loin de la route impériale de Strasbourg à Wissembourg. Blanchisserie, fabrique de faïence et de tuiles, filature de laine et foulon pour les draps, moulin à blé et battenderie de chanvre. 250 habitants (235 catholiques, 15 luthériens).
Avant la révolution il y avait dans ce village une abbaye de bénédictines fondée en 1131, d'après les uns par Thierry Ier, compte de Mousson et de Bar, suivant d'autres par son fils Théodoric, comte de Montbéliard. Elle se trouvait sous la juridictions des archiducs d'Autriche.
Source : l'Alsace ancienne et moderne ou Dictionnaire topographie, historique et statistique du Haut et du Bas-Rhin (auteur : BAQUOL - Edition entièrement refondue par P. RISTELHUBER - 1865)
D'après A. BRUCKNER et A. SCHRICKER « Biblisheim » correspondait à « Biburesdorf » mentionné dés 773 dans le Codex traditionum Wizemburgensium (folio 37a). La localité sera mentionnée à plusieurs reprises dans les « Traditiones » de l'abbaye de Wissembourg. Ainsi en janvier 774 sous la forme « Biburestorf villa », en mai 774 (« Biberesthorf villa ») en août 824, « Biberesdorph locus » et enfin un acte rédigé à « Biblisheim » en 837 in villa Bibersedorf ait état d'un affranchissement d'esclaves moyennant un ces deux derniers redevable à l'abbay ede Wissembourg. Biblisheim est un village impérial du bailliage de Haguenau, siège d'une abbaye de Bénédictines fondées au XII s. Vestiges de l'abbaye.
R.S.
Bibl. BRUCKNER A. 1949 N° 234, 235, 236, 461 et 505. SCHRICKER A. Alteste Grenze und Gau im Elsass, Strasbourg
1884 page 48
ENCYCLOPEDIE DE L'ALSACE - Editions Publitotal, Strasbourg, 1985
Filature de lin et de chanvre : en 1831 Joseph Saglio, propriétaire de l'ancienne abbaye de Biblisheim, créa une filature sur l'emplacement de l'ancien moulin de l'abbaye, en bordure de la Sauer. Cette filature fut vendue par sa veuve en 1844 à Victor Saglio. Cette famille possédait également à Biblisheim une demeure (appelée château) située rue de l'Eglise, qui fut détruite en 1865. La filature resta en activité jusque vers 1955. Vendue à un particulier, elle fut transformée en habitation.
L'armorial des communes du Bas-Rhin, Strasbourg
alsace ; Biwelse ; Bibelies 1310 > « l'habitation de l'eau souterraine ». Le village est formé au cours du bas Moyen Âge autour d'un monastère de Bénédictines fondé en 1074, aujourd'hui en ruines. Il prit le nom de Bibelies par référence au village plus ancien de Altbibelies, situé à deux kilomètres à l'ouest, sur la rive droite du Bieberbach, bras de la Sauer. Le suffixe germanique –heim fut ajouté tardivement. >> Explication complémentaire : Altbibelies, appelé
aussi Bibersdorf (Bibursdorf 773, Biberesheimo marca 781, Altbibelies 1445, par opposition à Bibelies = Biblisheim), disparut au début du XVe siècle. Le radical BIB- provient finalement du nom du Bieberbach, dont l'étymon *Biberacum est bien connu en toponymie, puisqu'il a donné par exemple l Mont Beuvray en Saône-et-Loire, ou Biberach dans la vallée de la Kinzig (Forêt-Noire). Le rapprochement traditionnellement opéré avec le nom du « castor » (allemand Bieber, celtique bebros) est un phénomène de patronymie, ayant entraîné une modification orthographique () dans l'hydronyme, mais pas dans les toponymes (). L'origine de ces noms est la racine paléoeuropéenne PIP/BIB « eau souterraine » : les sources de la station hydrominérale de Morsbronn-les-bains sont à 1 km de l'ancien Bibersdorf.
Lieux dits – Dictionnaire étymologique et historique des noms de lieux en Alsace
Editions du Rhin – Michel Paul URBAN
Dépouillement
Pour les registres paroissiaux, il faut consulter Gunstett, Biblisheim étant une annexe de cette paroisse.
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Les dépouillements sont consultables dans notre base de données (consultation réservée aux membres). Il est aussi possible d'acquérir les publications
En cours de publication, les décès de l'état-civil (Auteurs : Elisabeth BIRSINGER-MILLER, Jean Marie KLIPFEL)
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En 1789 Biblisheim faisait partie des ABBAYES, PRIEURÉS ET COUVENTS ISOLES
souveraineté | 1789, royaume de France 1790, Bas Rhin |
département | 1793, Bas Rhin 1801, Bas-Rhin 1871, (Allemagne) 1919, Bas-Rhin |
district | 1793, Wissembourg |
arrondissement | 1801, Wissembourg 1871, Kreis Weissenburg (Wissembourg) 1919, Wissembourg] |
canton | 1793, Soultz 1801, Soulz-sous-Forêts [Soultz-sous-Forêts] 1802, Woerth 1871, Wörth (Allemagne) 1919, Woerth |
municipalité | 1793, Biblisheim |
Année - Nombre | 1841 | 430 | 1876 | 249 | 1911 | 243 | 1962 | 254 | |
1793 | 153 | 1846 | 418 | 1881 | 255 | 1921 | 241 | 1968 | 242 |
1800 | 206 | 1851 | 375 | 1886 | 221 | 1926 | 235 | 1975 | 252 |
1806 | 226 | 1856 | 267 | 1891 | 221 | 1931 | 259 | 1982 | 244 |
1821 | 268 | 1861 | 250 | 1896 | 235 | 1936 | 240 | 1990 | 339 |
1831 | 315 | 1866 | 240 | 1901 | 250 | 1946 | 275 | 1999 | 372 |
1836 | 464 | 1872 | 255 | 1906 | 248 | 1954 | 246 | 2006 | 363 |
Source : Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui
ancien(s) |
Biburesdorf, Biburestorf, Biberesthorf, Biberesdorph, Biberesdorf, Bibelis, Bibelisheim |
an II 1793 |
Biblisheim |
Bulletin des Lois 1801 |
Biblisheim |
Sources : registres paroissiaux et état-civil, divers, dictionnaires, cartes
2001 - .... | Mireille Cabirol De Saint Georges |
Eglise Saint Jean Baptiste, une église fut élevée dans le village après la destruction de l'église abbatiale de bénédictines ; la date 1809 est gravée sur le portail d'entrée.
CHAPITRE RURAL du BAS-HAGUENAU
Abbaye de bénédictines, 20 religieuses : Abesse : Bernardine GSELL
Source : État de l'Eglise d'Alsace avant la Révolution, Volume 1 Par Modeste SCHIKELE - 1877
Annexe de Gunstett
Au cours de la guerre, les pertes allemandes ne cessent d'augmenter. C'est principalement le front de l'Est qui est le plus meurtrier. Il faut donc remplacer ces troupes et maintenir les effectifs. Les volontaires ne sont pas suffisants. Il faudra par conséquent incorporer au sein de la Wehrmacht des soldats non Allemands.
Le 9 mai 1941, Wagner introduit le RAD (Reicharbeitdients), obligatoire pour les jeunes Alsaciens et Alsaciennes, et qui précède l'incorporation dans les forces armées.
Par décret du 25 août 1942, le Gauleiter d'Alsace Robert Wagner avait décidé d'enrôler contre leur gré certaines classes d'Alsaciens et Mosellans dans la Wehrmacht, en flagrante violation de la Convention de La Haye. 130.000 jeunes gens originaires des départements du Bas-Rhin, du Haut-Rhin et de la Moselle furent ainsi incorporés de force ! Les protestations de Vichy, faibles, n'auront aucune effet.
Au total, 100 000 Alsaciens et 30 000 Mosellans (sans oublier les 10 000 Luxembourgeois) furent incorporés de force dans la Wehrmacht. 40 000 d'entre eux sont morts ou portés disparus...
Des milliers de jeunes Alsaciens fuient la région, malgré l'interdiction et les représailles. Ceux qui sont arrêtés sont envoyés au camp du Struthof où ils sont exécutés. Leurs parents sont internés au camp de Schirmeck puis déportés en Allemagne, leurs biens sont saisis.
Dès octobre 1943, une ordonnance responsabilise officiellement les familles en cas de désertion. Celles-ci sont transplantées en Silésie, sont condamnées aux travaux forcés, les biens sont également confisqués. Au sein des unités, les Alsaciens-Mosellans qui tentent de se rebeller sont au mieux envoyés en « rééducation » au camp de Schirmeck.
La plupart des Alsaciens-Mosellans incorporés dans la Wehrmacht ont été envoyés sur le front de l'Est, généralement dans la Heer, où il était impossible de déserter : d'une part le risque des représailles exercées sur le soldat et sa famille, et d'autre part le fait que les troupes russes ne distinguaient pas Alsaciens et Allemands.
Après la guerre, le rapatriement se fait lentement, le dernier soldat alsacien étant rentré en France en avril 1955.
Mais en 1948, 10.000 d'entre eux étaient toujours portés disparus.
C'est à cette date, en 1948 donc, que l'Association des Déserteurs, Evadés et Incorporés de Force (A.D.E.I.F) publie un "Recueil photographique des disparus du Bas-Rhin victimes de la conscription allemande de 1942 à 1945". Ces deux fascicules, édités à 100.000 exemplaires, se voulaient être un outil pour aider à les localiser puis surtout à les rapatrier.
Vous trouverez ici les disparus qui étaient nés ou qui y avaient été domiciliés dans cette commune.
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EIZENZEMMER Charles, employé des postes fils de EIZENZEMMER Michel (°1883 +1934), Maçon, Né le 10/10/1922 à Biblisheim (67)
Mort pour la France (Avoir du Ministère des anciens combattants et victimes de Guerre) en date du 29/09/1960 - dit que le présent jugement tiendra lieu d'acte de décès de l'intéressé Il était âgé de 22 ans |
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FREYSZ Albert Joseph fils de FREYSZ Aloyse (°1879 +1956), Né le 06/12/1917 à Walbourg (67), Mort pour la France - Avis du 08 octobre 1957 du Ministère des Anciens Combattants N° 330689 EC/AL - Jugement rendu par le Tribunal de Première Instance de Strasbourg le 28/081957, le présent jugement tiendra lieu d'acte de décès de l'intéressé - Mort à Schönbrunn (Tchécoslovaquie) son frère FREYSZ Lucien Raymond est également sur la liste des disparus (voir Walbourg) Il était âgé de 27 ans |
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HELMER Charles fils de HELMER Joseph (°1870), Chauffeur, Né le 22/06/1908 à Biblisheim (67), Mort pour la France - Avis du Ministère des Anciens Combattants en date du 02/04/1949 - Dossier 306.954 Il était âgé de 37 ans |
En fait, il s'agit d'une une plaque située à l'intérieur de l'église, à droite de l'autel.Le choix de cet emplacement est symbolique.
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