Adresse27, rue Principale67360 Morsbronn-les-Bains Horaires d'ouvertureDu Lundi au Mardi : de 08h30 à 12h00 et de 13h00 à 17h00Du Jeudi au Vendredi : de 08h30 à 12h00 et de 13h00 à 17h00 ContactsTéléphone : +33 3 88 09 30 18Télécopie :+33 3 88 09 48 25 Courriel :mairie.morsbronn [ à ] wanadoo.fr |
Arrondissement : Wissembourg |
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Collection privée
Quelques faits marquants de son histoire ...
Au 14° siècle, le village fut vidé d'habitants suite à une épidémie de peste.
La guerre de 30 ans n'épargna point la commune. En 1626, on dénombra 33 habitants, il n'en resta plus qu'un en 1641. Ce fut le résultat des passages successifs et répétitifs des troupes impériales françaises mais aussi suédoises et croates. Morsbronn se repeupla progressivement grâce aux gens venus d'Allemagne, de Suisse et de France.
En 1793, la Révolution marqua la cité qui se divisa en deux clans. L'un resta et se développa à Morsbronn alors que l'autre quitta la commune pour émigrer vers l'Allemagne. Leurs biens comme ceux de l'Eglise furent alors soumis aux adjudications.
Le 6 Août 1870 eut lieu la charge héroïque des Cuirassiers également appelée bataille de Reichshoffen. L'offensive meurtrière se déroula dans la rue principale ainsi que dans les vignes et vergers bordant le village. Des monuments et des tombes éparpillées sur le ban de la commune nous rappellent, encore de nos jours, ces événements mémorables.
(Mornsbrunnen 1219), village du Bas-Rhin, arrondissement de Wissembourg, canton de Woerth-sur-Sauer, sur le chemin de cette ville à Haguenau, Albrechtshaeuserhof et la Brückmühle font partie de la commune. 656 habitants (230 cath., 422 luth., 4 réf.)
Source : l'Alsace ancienne et moderne ou Dictionnaire topographie, historique et statistique du Haut et du Bas-Rhin (auteur : BAQUOL - Edition entièrement refondue par P. RISTELHUBER - 1865)
Morsbronn, avec la cense dite Albrechtshausen, le hameeau de Zornhofen et la Brückmühle, a 588 habitants (2/3 L. annexe de Fröeschwiller ; 1/3 C., avec une succursale).
L’Alsace. Nouvelle description Historique et topographique des deux départements du Rhin, Jean-Frédérique Aufschlager - 1826
La signification de ce nom partage les avis : Moor, Morast, la boue, le marrais mais aussi Mars, le dieu romain de la guerre, Born ou Burne (en vieil allemand) = Brunnen qui se traduit par puits ou fontaine ou encore Maurus Brunnen = fontaine Saint Maurice. Le nom de Morsburn apparaît pour la première fois dans les écrits en l'an 995 en liaison avec l'Abbaye de Seltz. En 1116 Morsbronn fut échangé contre Annweiler et passa en possession des Hohenstaufen. En 1335 les Lichtenberg en devinrent les propriétaires, puis se fut au tour des Bitsch-Deux-Ponts ( Zweibrücken ) en 1480, les Hanau de Lichtenberg suivirent en 1570 et de 1736 à la révolution se fut les Hessen-Darmstadt. Mais le ban de la commune était déjà habité du temps des romains. La preuve en est les fragments de poterie trouvés à différents endroits sur le domaine communal ainsi que la route romaine qui traverse l'actuel village. Cette dernière reliait la Gaule au Saint Empire Romain Germanique.
Parti au premier d'argent au lion de sable à la bordure de gueules, au deuxième d'azur au j et de source et sa nuée de vapeur d'argent jaillissant d'un tuyau d'or mouvant du flanc senestre. Création d'armes indiquant la dépendance des sires de Lichtenberg au XIIIe siècle et les bains thermaux de la commune
.
Source : l'armorial des communes du Bas-Rhin (Archives départementales du Bas-Rhin).
Voici le blason du village tel qu'il existait avant 1949, représenté dans la chronique de Morsbronn, rédigé par l'instituteur Hickel au début des années 1900. |
Dépouillement des registres catholiques : Baptêmes, Mariages et Sépultures (Auteur : Bernard SCHALLER)
Dépouillement des registres protestants : Baptêmes et Sépultures (Auteur : Bernard SCHALLER)
Dépouillement du Notariat Ancien (Auteur : Alain KLEIN)
Les dépouillements sont consultables dans notre base de données (consultation réservée aux membres). Il est aussi possible d'acquérir les publications
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Dépouillement de l'état-civil
En 1789, le village faisait partie du Comté de Hanau, Bailliage de Woerth, dépendant du Landgrave de Hesse-Darmstadt
1995 - 2008 | Dominique PREVOT |
2008 - .... | Lysianne DUDT |
Archives communales
Eglise de Tous les Saints
Paroisse du chapitre rural du Haut-Haguenau.
Paroisse-mère de Durrenbach, Eschbach, Hegeney, Forstheim, Walbourg et Biblisheim, passée à la réforme en 1571, simultaneum déjà en 1698 (RL III, 706), mais note dans RP Durrenbach 06/11/1695 D "prima vice celebratum festus Dedicationis post introductus Lutheranissum in ecclesia Morsbronn"
Avec annexes : Hegeney d'abord de Morsbronn, puis d'Eschbach et depuis 1761 de Morsbronn (RL II, 409).
En 1687 et en 1758 citée avec Eschbach, Eberbach-Woerth "von jeher Filiale von Morsbronn" (RL II, 240), mais en 1687 et 1758 sous Woerth, depuis 1759 Morsbronn.
Collateur : le Roi
RP Morsbronn : B 1730, M 1788, D 1725 - Eberbach : voir Woerth - Hegeney : B 1782, M 1782, D 1782
1695 | Augustin de Castelberg, c. de Durrenbach, Gunstett et Morsbronn |
... | |
1724 - 1725 | François Joseph SCHWEDI d'Andlau |
1725 - 1758 + | Pierre SCHWEBEL de Soultz-les-Bains |
1759 - 1767 | Claude SCHMITT de Grassendorf ? |
1767 - 1788 | Jean Laurent BRUCKER de Haguenau |
1788 - 1801 | Jacques ROHMER de Matzenheim |
Source : répertoire du clergé d'Alsace sous l'ancien régime 1648 - 1792 (A262 - AD67)
ROHMER Georges | |
1801 | ROCK Joseph |
1803 | WOLFF Laurent + 1806 |
1806 | WILD Georges |
1811 | BIECHELE Mahtias + 1812 |
1812 | CHRIST Michel + 1814 |
1815 | WOLFF Abraham + 1816 |
1816 | HOEFFER Benoît |
1819 | PFIRSCH Antoine |
1822 | HUBER André |
1832 | SCHEUERMANN Antoine |
1834 | MAURER Joseph |
1835 | MANTZ André |
1840 | ERNWEIN Antoine |
1847 | BERG Laurent |
1848 | OSTER Joseph + 1865 |
1865 | KINTZ Charles |
1873 | ENGEL Joseph |
1884 | SCHNEIDER Charles |
1896 | SCHMITTER Charles |
1906 | SIGRIST Eugène |
1912 | KIEFFER Charles |
1925 | aum. GRABISCH Joseph |
Source : Le clergé séculier et régulier de l'Alsace depuis la révolution (Charles Kieffer Ancien archiviste de l'évêché de Strasbourg) - (A259 - AD67)
Morsbronn + R - Eglise paroissiale de Tous-les Saints
Annexes
HEGENEY - Eglie de Sainte Marguerite
EBERBACH - Eglise de Saint Vendelin
MORSBRONN, du bailliage de Woerth, eu son premier ministre protestant en 1577 dans la personne de Conrad KRIEGER. L'église de Hegeney date de l'année 1722. Par décret de 1761, Hegeney fut détachée d'Eschbach, pour être annexé à Morsbronn.
Source : État de l'Eglise d'Alsace avant la Révolution, Volume 1 Par Modeste SCHIKELE - 1877
Morsbronn a aussi pour annexe : Albrechthüsserhof
Annexe de Gunstett : voir également les registres du chapitre rural du Haut-Haguenau sous Morsbronn-les-Bains (2E303) non-numérisés.
Source : Adeloch
Note : Le dépouillement de ses registres figurent dans notre base des actes.
Eglise luthérienne, elle a pour annexe Oberdorf et Spachbach
Annexe de Woerth (1641-1736) et Lembach (pendant la guerre de Trente ans)
Source : Adeloch
Adresse42, Grand'rueBP 70031 67350 Uberach Horaires d'ouvertureLe Lundi : de 08h00 à 12h00Le Mardi : de 14h00 à 18h00 Le Mercredi : de 08h00 à 12h00 Le Jeudi : de 14h00 à 18h00 Le Vendredi : de 08h00 à 12h00 ContactsTéléphone : +33 3 88 07 71 49Télécopie : +33 3 88 07 71 88 Courriel : mairie.uberach [ à ] wanadoo.fr |
Arrondissement : Haguenau Canton : Niederbronn-les-Bains Code commune : 67496 Habitants : Uberachois(es) |
Quelques images
Adresse9 rue Principale67110 UTTENHOFFEN Horaires d'ouvertureLe Lundi : de 18h30 à 20h30ContactsTéléphone : +33 3 88 72 92 33 Arrondissement : Haguenau |
Collection privée
Le site de la localité est déjà habité durant la période romaine et des trouvailles préhistoriques témoignent d'une occupation plus ancienne encore. Au XIVe siècle, le village appartient aux OCHSENSTEIN qui y possédaient dès 1286 un moulin. En 1485, il apparient aux DEUX-PONTS-BITCHE, puis en 157, à leurs héritiers, les HANAU-LICHTENBERG. En 1709, le bailliage de Niederbronn, dont il fait partie, revient après un procès interminable, aux LINANGE. Dans une description de la seigneurie d'Oberbronn à laquelle appartient le village, datant de 1734, on indique que la dîme est partagée entre les LINANGE, les DURCKHEIM (dîme du grains) et le pasteur de Miestesheim (dîme du vin) sans qu'il ne desserve la paroisse. La petite dîme est partagée entre les GAYLING et le pasteur de Gundershoffen. Aux XVIIIe siècle, Uttenhoffen apparaît comme le village le plus riche de la seigneurie.
La réforme est introduite en 1552, la paroisse est filiale de Gundershoffen. L'église est simultanée depuis 1758. En 1667, le village compte environ 77 habitants ; 85 en 1751, 139 en l'An III. En 1820, la population est de 186 personnes, 192 en 1846, 167 en 1895, 160 en 1936 et 144 en 1975.
D.P.
Bibliographies : PETER D., Les transformations économiques et sociales dans la seigneurie d'Oberbronn de 1648 à 1789, Mémoire de maîtrise, Strasbourg, 1983 165 p. + annexes.
ENCYCLOPEDIE DE L'ALSACE - Editions Publitotal, Strasbourg, 1985
village du Bas-Rhin, arrondissement de Wissembourg, canton de Niederbronn, au confluent de la Zinsel et de la petite rivièe de Falkenstein et sur la route impériale de Strasbourg à Deux-Ponts. Près de Mietesheim, station de chemin de fer de Haguenau à Niederbronn. 171 habitants (19 cath., 152 luth.). Entre Uttenhoffen et Gumbrechsthoffen, on a trouvé des briques romaines portant l'empreinte d'une patte de chien, et proveannt d'un tombeau.
Source : l'Alsace ancienne et moderne ou Dictionnaire topographie, historique et statistique du Haut et du Bas-Rhin (auteur : BAQUOL - Edition entièrement refondue par P. RISTELHUBER - 1865)
Uetehoffe ; Ottenhousen XVIII ème siècle « la propriété de la butte, du plateau ». (butte, plateau, puits...), suivie du suixe-hoffen (allemande hof « cour, ferme, propriété »), Noter un suffixe divergent à époque récente. La localité est situé dans une environnement de plateau au confluent de la Zinsel du nord du Falkensteinbach.
Autre explication : du germ. *udan- « rivage boueux, lieu marécageux », postulé par l'ancien nom d'oiseau Uttenschwalbe (cigogne noire).
Lieux dits – Dictionnaire étymologique et historique des noms de lieux en Alsace
Editions du Rhin – Michel Paul URBAN
L'armorial des communes du Bas-Rhin, Strasbourg
Dépouillement des Mariages et Décès (Auteur : BIRSINGER-MILLER Elisabeth)
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Dépouillement des Naissances et livre des Familles
2001 - en cours | Albert JOST |
Chapitre rural du Haut-Haguenau, Annexe de Gundershoffen,
Source : répertoire du clergé d'Alsace sous l'ancien régime 1648 - 1792 (A262 - AD67)
L'église de Saint Baptiste est une église simultanée. C'est la plus petite d'Alsace (7,50 m x 6,80 m) avec son chœur roman-gothique du 16e siècle, sa nef de 1762 et son clocher à colombage.
voir Gundershoffen, Mietesheim, Woerth et Oberbronn notamment pour les sépultures réformées (1686-1703).
Source : Adeloch
Adresse12, rue de la Haute-Vienne67470 Niederroedern Horaires d'ouvertureLe Lundi : de 09h00 à 11h00Le Mardi : de 15h00 à 17h00 Le Mercredi : de 09h00 à 11h00 Le Vendredi : de 16h30 à 18h30 ContactsTéléphone : +33 3 88 86 51 37Télécopie : +33 3 88 86 16 69 Courriel : mairie-niederroedern [ à ] wanadoo.fr |
Arrondissement : WissembourgCanton : Seltz |
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Collection privée
Il semble que le village ait fait partie dès 968 de la cour royale de Seltz qu'Othon 1er le Grand, Empereur d'Allemagne, a donnée à son épouse Adélaïde. Ce territoire s'appelait Adelheids Eigen.
Nos successifs du village (1) : Rothern (1084), Rudern (1312), Rüdern (1371), Rudern (1429), Niederrüdere (1442), Rödern (1700).
R.Sch.
Niederroedern est mentionné en 1084, comme possession de l'abbaye de Seltz. Par la suite le village passe aux mains des FLECKENSTEIN, devenant même le siège d'un bailliage. A partir de 1720, le village dépend des ROHAN-SOUBISE, jusqu'à la Révolution.
Un terrier daté de 1675 donne une image de la situation foncière de Niederroedern peu après la guerre de Trente Ans.
La comparaison avec un terrier de 1730 permet de mieux saisir la régression des terres incultes entre ces deux dates. En 1675, 155 ha étaient cultivés par les paysans contre 405 ha en 1730.
R. Sch..
Notes : René BAYER, directeur d'école honoraire et maire de Niederroedern depuis 1971, dans Niederroedern, Histoire d'un village de l'Outre-Forêt ouvrage très documenté publié à compte d'auteur en 1982.
ENCYCLOPEDIE DE L'ALSACE - Editions Publitotal, Strasbourg, 1985
(Rufinana, Ptolémée ?), village du Bas-Rhin, arrondissement de Wissembourg, canton de Seltz, sur la Seltzbach, et la route départementale de Wissembourg à Fort Louis ; les chemins n° 46 et 47 conduisent le premier de Salmbach à Niederroedern et le deuxième de Niederroedern à Wintzenbach. Siège d'une brigade des douanes et résidence d'un percepteur, d'un notaire et d'un huissier. Il y a deux moulins à blé et deux moulins à huiles. Ce village a en outre un dépôt d'étalon du haras de Strasbourg, qui contribue beaucoup à l'amélioration de la race chevaline. Les chevaux de cette commune et des environs sont très recherchés. 1102 habitants (332 cath., 488 luth., 2 réf., 2 diss., 278 isr.)
Neugartenhof fait partie de la commune.
Niederrodern appartient en partie à l'abbaye de Seltz et en partie aux seigneurs de Fleckenstein, auxquels succédèrent, lors de la révolution, le duc de Deux-Ponts et le margrave de Baden. On y voit encore quelques restes de l'ancien château construit par les Fleckenstein. Ce village eut beaucoupà souffrir pendant la guerre de Trente ans, et fut incendié en 1622 et en 1632. On voit dans les environs un grand nombre de tumuli et des restes de la voie romaine qui conduisait de Brumath à Rheinzabern.
Source : l'Alsace ancienne et moderne ou Dictionnaire topographie, historique et statistique du Haut et du Bas-Rhin (auteur : BAQUOL - Edition entièrement refondue par P. RISTELHUBER - 1865)
alsace ; Räddere ; Rothern (1084), Rudern (1312), Rüdern (1371), Rudern (1429), Niederrüdere (1442), Rödern (1700)► « le défrichement ». Probablement du moyent haut allemand roten, mod. Roten « défricher » ; les différentes formes anciennes ont subi l'influence de moyen haut allemand riuten > *rüten > allemande mod. reuten Préfixe allemand Nieder- « le bas ». ►► Autre explication : la racie RUT, d'origine paléo-européenne, a été employée pour signifier un « tracé de route », qui est aussi ou nécessite aussi un essartage.
Lieux dits – Dictionnaire étymologique et historique des noms de lieux en Alsace Editions du Rhin – Michel Paul URBAN
Armorial des communes du Bas-Rhin
Dépouillement des Baptêmes, Mariages et Séputlures (Auteurs : Adrienne et + Guy STEIN)
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2008 - .... | Denis DRION |
Paroisse du CHAPITRE RURAL du BAS-HAGUENAU. Eglise paroissiale de Saint Jacques-le-Majeur. Collateur : le prince-évèque de Strasbourg. Annexe KRAUTWEILER.
Niederroedern était de même un chef-lieu de la seigneurie des Fleckenstein de la branche ainée qui s'était subdivisée en deux autres branches : celle de Soultz et celle de Niederroedern. Eberbach, Kretweiler, Ober-Lauterbach et Wintzenbach composaient le Kellerey appelée aussi die oberste Vogtey ou Hochgericht zu Nieder-Rüdern. En 1686, le jour de la Saint-Michel, les catholiques reprirent possession du choeur de l'église de Niederroedern.
Source : État de l'Eglise d'Alsace avant la Révolution, Volume 1 Par Modeste SCHIKELE - 1877
Ancienne paroisse passée à la réforme en 1543, simultanéum en 1685 (RL III, 772), avec annexe Croetwiller, (P), filiales de Seltz jusqu'en 1708.
Collateur : le roi
Registres paroissiaux : B 1708, M 1710, S 1731
1708 - 1710 | Cl. Etienne THOUVENOT d'Epinal, "primus parochus" avec Wintzenbach et Eberbach jusqu'en 1732 |
1710 - 1711 | François Antoine BURGER |
1712 - 1713 | ... |
1713 - 1717 | Jean Nicolas SCHMAHLBACH de Haguenau |
1717 - 1732 | G. Antoine GERSPACH de Thann |
1732 - | Ignace Antoine FELBERT de Molsheim |
1732 - 1742 + | Thiébaut MERZ (MARTZ) de Niedernai |
1742 - 1747 + | Joachim PHELIPPON de Strasbourg |
1747 - 1758 | Jean Michel SCHNEIDER |
1758 - 1760 | F. Jacques KUNCKEL de Sélestat |
1760 - 1761 + | Sébastien HUBERT d'Eschbach |
1761 - 1775 + | Jean Michel GANDER d'Eckbolsheim |
1775 - 1781 | F. Joseph ENGELMANN de Guémar |
1781 - 1792 | Jean BOOZ de ROSSFELD |
Niederroedern a fait partie du CHAPITRE RURAL de WISSEMBOURG (diocèse de SPIRE). Niederroedern est mentionnée dans la visite pastorale du chapitre Rural de Wissembourg de 1701, comme annexe de Stundwiller, mais elle appartient par la suite au diocèse de Strasbourg.
Source : répertoire du clergé d'Alsace sous l'ancien régime 1648 - 1792 (A262 - AD67)
1802 | STARCK Guillaume |
1802 | WOLFF Laurent |
1803 | NEUBECK Joseph |
1804 | KLEIN Ignace |
1806 | KAHE Joseph + 1811 |
1811 | REGNERY Vite |
1813 | ROCK Joseph |
1816 | KREYDER André |
1817 | VOISARD Xavier |
1818 | ERNST Pierre |
1819 | STEINBACH Marsile |
1822 | WILL Sébastien |
1825 | STEINER Georges |
1826 | BUCHERT Georges |
1828 | KUHN Antoine |
1830 | BOUCHUT Antoine , + 1873 |
1855 | BAUR Aloïse |
1859 | HERRMANN Laurent, + 1861 |
1861 | SCHMITT Antoine |
1869 | aumonier PFUND Léon |
1873 | SCHEYDER Jean Baptiste + 1875 |
1875 | JEST Valentin |
1882 | HECKMANN François Xavier, + 1894 |
1894 | KIM Edmond |
1901 | RUHLMANN Fridolin |
1907 | TONY Louis, aumonier |
1910 | GUTH Xavier |
1919 | SCHMITT Hypolyte |
1924 | LOTZ Georges |
Source : Le clergé séculier et régulier de l'Alsace depuis la révolution (Charles Kieffer Ancien archiviste de l'évêché de Strasbourg) - (A259 - AD67)
Adresse32, rue Principale67580 Mietesheim Horaires d'ouvertureLe Lundi : de 18h30 à 20h00Le Jeudi : de 11h00 à 12h00 Le Vendredi : de 14h00 à 16h00 ContactsTéléphone : +33 3 88 90 30 65 Arrondissement : Haguenau |
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Collection privée
Mietesheim apparaît dans les documents dès 742 à l'occasion de donations en faveur de l'abbaye de Wissembourg. Initialement possession impériale, le village fut donné en fief aux comtes de Basse-Alsace qui vendirent le village ainsi que le château d'Arnsberg aux seigneurs de LICHTENBERG. A la suite de différents héritages, Mietesheim parvint aux DEUX-PONTS- BITCHE puis à leurs successeurs, les HANAU-LICHTENBERG. Des ministériaux ruraux qui portaient le nom du village sont mentionnes de 1 175 jusqu'au d ébut du XVe siècle. Les seigneurs d'ARNSBERG portaient souvent le titre d'ARNSB|RG-MIETESHEIM. Le droit de patronage était exercé par les HANAU-LICHTENFERG. A la suite de l'introduction de la Réforme en 1568, un simultan-eum a été mis en place à la fin du XVIIe siècle, il est encore en vigueur de toujours.
Ri.R.
Aux environs de Mietesheim, la légende parle de l'errance d'un cavalier solitaire, portant un grand chapeau ou simplement sans tête (rappel de la mythologie germanique en rapport avec le dieu Wotan).
On peut aussi y rencontrer le fantôme du vieux Krähn qui, de son vivant avait pactisé avec le diable et qui était condamné à rester assis chaque nuit sur l'aire de battage du grain dans une grange abandonnée et de fumer du tabac. Plus tard il a été exilé par deux capucins dont l'un le chargea dans sa hotte tandis que le second le frappait avec une verge, au lieu-dit Obermatt qu'il hante sous la forme d'un homme incandescent (feuriger Mann) (STINTZI P., Die Sagen des Elsasses, t. II, Alsatia Colmar).
Lorsque les habitants de Mietesheim édifièrent leur église, ils voulurent avoir une cloche bien plus belle que celles des alentours. Le fondeur de la cloche devait utiliser dans son alliage beaucoup d'argent et de l'or. Vint la guerre de Trente Ans et les villageois enterrèrent la cloche précieuse dont ils étaient très fiers, au fond d'un champ. Durant la guerre, moururent tous les témoins de cet acte moururent de la peste et plus tard, personne ne se souvenait de la cachette de la cloche ; on la chercha en vain. Le pasteur affirma que la cloche avait sombré profond émeut dans la terre, punissant ainsi la vanité des habitants de la localité. Mais lorsqu'un conflit armé menace le pays, on peut entendre sonner la cloche. On la retrouvera lorsque les villageois de Mietesheim seront devenus moins vaniteux et que la dernière guerre sur terre sera terminée.
Dans une petite vallée où serpente un chemin entre Mietesheim et Engwiller, on peut rencontrer à minuit une jeune fille habillée de blanc, errant éternellement en attendant de pouvoir expier un crime commis (infanticide) (selon BOUCHHOLTZ F., Elsässische Stammeskunde).
Mietesheim est encore aujourd'hui l'un des bastions et un conservatoire des arts et traditions populaires d'Alsace ; des costumes traditionnels y sont encore visibles, à l'inverseur des maisons paysannes cossues. Les femmes et les jeunes filles y portaient la coiffe à nœud noir, surmontant des jupes rouges, vertes, bleues, violettes, ornées dans le bas de rubans de velours fleuri (g'strisselter Samt). Les chemises sont en lin, de coupe droite, aux manches bordées de dentelles tricotées à la main ; de riches collerettes, carrées, également en tricot d'art, recouvrent les épaules et s'arrêtent au niveau des devanciers pailletés, imposants, glissées derrière le laçage des corselets. De magnifiques tabliers en sole brochée lourde, se nouent sur le devant et de petits châles à franges se croisent derrière les devanciers. Les hommes portent le traditionnel gilet rouge à la double rangée de boutons dorés qui ne se fermaient pas, le pantalon noir, la chemise de lin blanche, la veste noire, non fermée et le chapeau noir à bord plats. Les costumes de Mietesheim ont été fixés par de nombreux peintres (Ch. SPINDLER par ex.) et photographiés dans les ouvrages spécialises.
M.D.
ENCYCLOPEDIE DE L'ALSACE - Editions Publitotal, Strasbourg, 1985
village du Bas-Rhin, arrondissement de Wissembourg, canton de Niederbronn, sur le chemin de Pfaffenhoffen à Surbourg. Mines de fer. Assurance contre l'incentie formée par les habitants. 682 habitants (17 cath., 665 lurth.)
Source : l'Alsace ancienne et moderne ou Dictionnaire topographie, historique et statistique du Haut et du Bas-Rhin (auteur : BAQUOL - Edition entièrement refondue par P. RISTELHUBER - 1865)
Alsace ; Mietsem ; Moduinowilare 742, Modenesheim 742, Mutttensheim 1229. « l'habitation de la butte ». Du suffixe germainque –heim, qui a remplacé un plus ancien – villare galo-roman, précédé d'une racien paléo-européenne MUT qui signifie « objet présentant un bord plat (butte, plateau, puits ...). La localité est située sur un motte. Noter la métaphonie [uo > yoe] au VIIIe siècle, avant le remplacement de –willer par –heim.
Lieux dits – Dictionnaire étymologique et historique des noms de lieux en Alsace Editions du Rhin – Michel Paul URBAN
Amorial du Bas-Rhin
Dépouillement des Baptêmes, Mariages et Sépultures
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2001 à 2014 | Jacques DIEMERT |
2014 à | Jean Marie OTT |
En 1551, le village échoit aux comtes de Leiningen-Westerburg qui y introduisent la Réformet et y nomment un pasteur en 1564. L'ancienne église Saint-Georges (simultanéum depuis 1684) est détruite en 1945, elle a été entrièrement reconstuite après la guerre.
Dénominitation : luthérienne, Membre de : Eglise Protestante de la Confession d'Augsbourg d'Alsace et de Lorraine.
Elle a pour annexe Mertzwiller et épisodiquement Griesbach et Uttenhoffen.
Source : Adeloch
Annexe de Pfaffenhofen jusqu'en 1717 et de Bitschhoffen après 1717. PAROISSE DU CHAPITRE RURALE du HAUT HAGUENAU
Source : répertoire du clergé d'Alsace sous l'ancien régime 1648 - 1792 (A262 - AD67) et Adeloch
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