Vous trouverez ci-dessous des schémas explicatifs
Généralement accordé par l'évêque, il autorise un mariage entre parents ou alliés. Souvent dans les campagnes, un lopin de terre reliait les coeurs de deux cousins. Sous l'Ancien régime, on ne pouvait se marier entre cousins jusqu'au quatrième degré canonique sans risquer l'inceste. (C'est à dire entre arrière-arrière-cousins ou petits-enfants de cousins germains).
Mais il existait aussi une autre forme d'inceste, qui pour ne pas être reconnu, exigeait une dispense de parenté par alliance. En effet, les beaux-frères et belles-sœurs, parrains et marraines formaient des liens lors de ces actes religieux. Et bien souvent, il arrivait qu'un veuf épousa une petite-cousine de sa défunte moitié. Aux yeux de l'église, le calcul de la parenté spirituelle était identique à celui d'un mariage entre proches cousins.
Avant 1800, on estime que très peu de couple pouvant fêter leurs noces d'or, du fait de la faible espérance de vie et surtout, de la grande mortalité des femmes en couches. Le veuf devait se trouver une nouvelle épouse pour s'occuper de la maison, la veuve un homme capable de faire vivre sa famille.
Il faut savoir qu'on n'épouse pas un étranger. L'élu(e) devait être du même milieu :
Ces dispenses étaient demandées afin de ne pas attendre les trois semaines (bans) pour se marier. C'était le cas lorsqu'il y avait urgence...
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